janvier 2012 : L'Amour de Dieu et la fraternité, remèdes de la crise !

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Du 15 au 21 février : L'Amour de Dieu et la fraternité, remèdes de la crise !

Puisse cette troisième semaine de février, nous préparer à un saint carême ! Notre nature, marquée par la triple concupiscence, a peur de la pénitence et de la conversion, mais notre âme spirituelle, animée par la Grâce sanctifiante et les vertus théologales de foi, d’espérance et de charité, a besoin de ce temps du carême pour « rajeunir » et vivre davantage en communion avec Dieu. Le Concile Vatican II disait au sujet du carême:

« La pénitence du temps de Carême ne doit pas être seulement intérieure et individuelle, mais aussi extérieure et sociale. La pratique de la pénitence, selon les possibilités de notre époque et des diverses régions, et selon les possibilités de notre époque et des diverses régions, et selon les conditions des fidèles, sera favorisée et recommandée. Cependant, le jeûne pascal, le vendredi de la passion et de la mort du Seigneur, sera sacré ; il devra être partout observé et, selon l'opportunité, être même étendu au samedi saint pour que l'on parvienne avec un cœur élevé et libéré aux joies de la résurrection du Seigneur » (SC 110).

Méditons ces autres paroles de Benoît XVI aux responsables politiques du monde :

« Nous ne devons pas nous décourager, mais retracer résolument notre chemin, avec de nouvelles formes d’engagement. La crise peut et doit être un aiguillon pour réfléchir sur l’existence humaine et sur l’importance de sa dimension éthique ».

Pour notre Pape, la crise actuelle n’est pas d’abord économique, mais d’ordre moral et spirituel. Ne soyons pas simplistes, cependant : la crise est complexe. Paul VI et Jean-Paul II ont dit avec autorité que le développement concerne d’abord tout l’homme (dans ses dimensions corporelles, affectives, morales et spirituelles) et tous les hommes. Seul ce développement-là est le nouveau nom de la Paix. La crise économique, dit Benoît XVI, peut aider à discerner quel développement a été privilégié dans le mondialisme actuel. Le Saint-Père invite les responsables politiques et les hommes du monde entier à réfléchir sur la dignité de l’être humain. Comment respecter cette dignité sans Dieu, son fondement ultime ? Dieu est l’Amour qui permet la vraie fraternité entre tous les hommes. Avec Benoît XVI, proclamons sans peur, en ce monde sombre et obscur, la grandeur suprême de la vocation de l’homme et la présence en lui d’un germe divin et offrons à l’humanité une coopération sincère, qui instaure la fraternité universelle qui correspond à cette vocation.

Réveillons-nous, levons-nous et allons ! Ne laissons pas notre Europe aux racines chrétiennes s’asphyxier par anémie spirituelle. Mais sommes-nous vraiment convaincus que le seul et sûr remède à la crise mondiale actuelle est l’Amour de Dieu ? Benoît XVI, dans son livre sur Jésus, a posé cette importante question : qu’est venu apporter Jésus au monde ? Il a donné la réponse : Il est venu apporter Dieu. A notre tour, que devons-nous apporter aux hommes de notre temps ? Nous devons, avec Jésus, en Jésus et par Jésus, leur apporter Dieu sans lequel la fraternité universelle ne peut pas s’instaurer.

Demandons au Bienheureux Jean-Paul II le courage et le zèle pour cette mission.

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