janvier 2013 : Ma conversion en ce carême de l'année de la Foi

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Du 15 au 21 février : Ma conversion en ce carême de l'année de la Foi (CEC 1427s).

Ce mercredi 13 février, avec l’Eglise universelle, nous sommes entrés dans le carême de l’année de la Foi. Benoît XVI nous presse de demander la grâce d’une vraie et profonde conversion. Nous vous invitons à méditer les numéros 1427 à 1498 du CEC. Il est important, en cette année de la Foi, de redécouvrir la nature du sacrement de pénitence. Ce sacrement, Jésus ne l’a pas institué pour notre découragement mais, au contraire, pour nous garder dans l’espérance et répandre sur nous Sa Miséricorde.

Jean-Paul II, dans son voyage apostolique en France en 1986, à Lyon, Paray-le-monial et Ars, avait beaucoup parlé du sacrement de pénitence et nous avait exhortés à demander à un prêtre le pardon de nos péchés. Nous ne pouvons pas obtenir la grâce d’une vraie et profonde conversion sans recourir au sacrement de pénitence.

Nous avons, tous, besoin de la grâce de ce sacrement. Puisse ce carême nous aider à préparer une bonne confession en vue de notre conversion ! Comprenons que ce qui est le plus important, c’est la contrition de ses péchés ! La conversion nous obtiendra la vraie joie de Dieu et nous permettra de vivre dans l’Amour de Dieu comme nous y invite Benoît XVI dans son message de carême : Nous avons reconnu l'amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru (1 Jn 4, 16).

Les numéros 1427 à 1429 du Catéchisme révèlent que la conversion ne se réduit pas au sacrement de pénitence :

« Jésus appelle à la conversion. Cet appel est une partie essentielle de l'annonce du Royaume: "Les temps sont accomplis et le Royaume de Dieu est tout proche; repentez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle" (Mc 1,15). Dans la prédication de l'Eglise cet appel s'adresse d'abord à ceux qui ne connaissent pas encore le Christ et son Evangile. Aussi, le Baptême est-il le lieu principal de la conversion première et fondamentale. C'est par la foi en la Bonne Nouvelle et par le Baptême (cf. Ac 2,38) que l'on renonce au mal et qu'on acquiert le salut, c'est-à-dire la rémission de tous les péchés et le don de la vie nouvelle.

Or, l'appel du Christ à la conversion continue à retentir dans la vie des chrétiens. Cette seconde conversion est une tâche ininterrompue pour toute l'Eglise qui "enferme des pécheurs dans son propre sein" et qui "est donc à la fois sainte et appelée à se purifier, et qui poursuit constamment son effort de pénitence et de renouvellement" (LG 8). Cet effort de conversion n'est pas seulement une œuvre humaine. Elle est le mouvement du "cœur contrit" (Ps 51,19) attiré et mû par la grâce (cf. Jn 6,44 12,32) à répondre à l'amour miséricordieux de Dieu qui nous a aimés le premier (cf. 1Jn 4,10). En témoigne la conversion de S. Pierre après le triple reniement de son Maître. Le regard d'infinie miséricorde de Jésus provoque les larmes du repentir (Lc 22,61) et, après la résurrection du Seigneur, la triple affirmation de son amour envers lui (cf. Jn 21,15-17). La seconde conversion a aussi une dimension communautaire. Cela apparaît dans l'appel du Seigneur à toute une Eglise : "Repens-toi!" (Ap 2,5). S. Ambroise dit des deux conversions que, dans l'Eglise, "il y a l'eau et les larmes : l'eau du Baptême et les larmes de la Pénitence" (ep. 41,12) ».

Vivons bien un Carême de conversion par Amour !

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