janvier 2014 : Vivons ce mois de janvier en rayonnant la joie de l'évangile et en participant à la nouvelle évangélisation !

Notre Pape François, comme Benoît XVI, nous appelle à la joie et à l’espérance. L’Eglise est vivante et jeune, elle vit de Jésus ressuscité, elle est animée par l’Esprit Saint. L’enfer ne pourra pas la détruire. La famille est de plus en plus menacée, mais l’enfer ne pourra pas l’anéantir. Confiance, espérance et joie, cela ne signifie pas que tout va aller pour le mieux dans le meilleur des mondes ! Notre monde actuel est bien loin d’être le meilleur des mondes, mais ce monde, Dieu l’aime et Il nous envoie lui porter Jésus et son évangile ! Au début de cette nouvelle année, soyons convaincus, déterminés et ne partons pas en combattants, qui ont perdu d’avance, mais en témoins de Jésus, le Vivant !

Nous n’oublions pas, cependant, tous ceux qui viennent de passer un Noël de Croix : familles éprouvées par la mort de la maman, du papa, d’un enfant ; frères et sœurs chrétiens persécutés en Syrie, en Irak et en d’autres pays du monde et tous ceux qui souffrent des guerres, des actes terroristes, des catastrophes naturelles, de la pauvreté. Que d’épreuves !

Notre consigne spirituelle, comme nous vous l’avions annoncé, est tirée de l’Exhortation apostolique du Saint Père : la joie de l’évangile. Notre Pape François a donné son Exhortation post-synodale en la solennité du Christ Roi, jour où se clôturait l’année de la Foi. Il a clairement délimité son travail :

« Ce que j’entends offrir va dans le sens d’un discernement évangélique. C’est le regard du disciple missionnaire qui est «éclairé et affermi par l’Esprit Saint (50). Ce n’est pas la tâche du Pape de présenter une analyse détaillée et complète de la réalité contemporaine, mais j’exhorte toutes les communautés à avoir l’attention constamment éveillée aux signes des temps. Il est opportun de clarifier ce qui peut être un fruit du Royaume et aussi ce qui nuit au projet de Dieu » (51).

Il est important de rappeler le rapport d’ouverture du Synode de Mgr Donald Wuerl de Washington, vaste synthèse des réactions des évêques. Ce rapport pointe surtout la perte de la foi “dans la plupart des pays de ce que l’on appelle le premier monde”, parmi ceux qui sont déjà baptisés. Est soulignée la défaillance de l'Eglise dans les années 70-80, et notamment une catéchèse “insuffisante ou incomplète” et “des aberrations dans la pratique liturgique” :

“Des générations entières se sont dissociées des systèmes de soutien qui facilitaient la transmission de la foi. C’est comme si un tsunami d’influence séculière s’était abattu sur l’ensemble du paysage culturel, emportant avec lui des repères sociaux tels que le mariage, la famille, le concept de bien commun et la distinction entre le bien et le mal".

La nouvelle évangélisation ne peut faire l'économie d'une conversion face à la sécularisation ayant marqué le catholicisme en Occident :

“La sécularisation a façonné deux générations de catholiques qui ne connaissent pas les prières fondamentales de l’Église. Nombreux sont ceux qui ne perçoivent pas la valeur de la participation à la Messe, qui ne reçoivent pas le sacrement de la pénitence ou qui ont souvent perdu le sens du mystère ou du transcendant, comme s’ils n’avaient pas une signification réelle et vérifiable. Tout ce que nous venons d’évoquer a fait qu’une grande partie des fidèles n’était pas préparée à faire face à une culture qui, comme l’a fait remarquer notre Saint-Père lors de ses nombreuses visites partout dans le monde, est caractérisée par le sécularisme, le matérialisme et l’individualisme.”

Après ce réquisitoire sévère, le cardinal Wuerl a parlé de temps propice à la nouvelle évangélisation :

“Mais les circonstances de notre époque ne sont pas toutes négatives. Tout comme il est possible d’identifier les causes ou du moins les circonstances de la situation négative actuelle, il est aussi possible de déterminer une réponse que nous voyons comme étant toujours plus positive. Beaucoup de personnes, en particulier les jeunes, qui se sont éloignées de l’Église, trouvent que le monde laïcisé ne leur offre pas les réponses adéquates aux éternelles et profondes requêtes du cœur humain”.

L’Exhortation du Saint-Père veut donner aux baptisés le souffle de l’engagement missionnaire dans la joie de l’Esprit Saint. Entrons en cette nouvelle année avec ce souffle et cette joie !

Viens Esprit de sainteté… Notre Père... Je vous salue Marie… Notre-Dame des Neiges, priez pour nous. Saint Joseph, St Basile et St Grégoire de Nazianze, Ste Geneviève, Ste Raphaëlle, St Lucien, Bse Alix, Pauline Jaricot, Saint Hilaire, St Antoine, Sts Fabien et Sébastien, Ste Agnès, St Vincent, St François de Sales, St Paul, Sts Timothée et Tite, Ste Angèle Merici, St Thomas d’Aquin, St Jean Bosco, Saints Patrons et Saints Anges gardiens.

Parole de Dieu : Mt 11, 25-30.

En union avec Mère Magdeleine et nos frères et sœurs, je vous souhaite encore une Bonne et Sainte Année 2014 et je vous assure de nos prières auprès de Notre-Dame des Neiges. Nous vous redisons que nous serons toujours très heureux de vous accueillir, en cette nouvelle année, pour une journée de pèlerinage, une récollection, une retraite, un Forum ou une Session. Nous vous invitons encore à ne pas avoir peur de participer à la marche pour la vie, le dimanche 19 janvier, à Paris. Nous célébrerons la Messe dominicale en la Basilique Notre-Dame du Perpétuel Secours à 12h30.

Je vous bénis affectueusement et je confie à vos prières toutes nos intentions : le développement de la Communauté dans la fidélité à l’esprit de notre Père Fondateur et de Mère Marie-Augusta, le développement de la dévotion à Notre-Dame des Neiges et les vocations d’apôtres de l’Amour.

Père Bernard