janvier 2015 : Le courage pour continuer le dialogue oecuménique

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Du 16 au 23 janvier : Le courage pour continuer le dialogue œcuménique.

Les Églises du Brésil ont choisi comme thème de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens la demande de Jésus à la Samaritaine : «donne-moi à boire» (Jn 4,1-42). Jésus fait le premier pas pour entrer en dialogue avec la Samaritaine. Notre-Seigneur connait bien la situation de cette femme, qui a eu 5 maris et qui vit avec un 6e homme. Il n’a pas commencé son dialogue par un discours moralisateur, mais par une humble demande : «donne-moi à boire». Jésus est fatigué, Il a soif, Il n’hésite pas à demander de l’eau à une Samaritaine, avec qui les Juifs ne devaient pas entrer en relation. L’humilité de Jésus touche le cœur de cette femme.

Un dialogue confiant s’instaure et Notre-Seigneur peut l’évangéliser. La Samaritaine ouvre son cœur à Celui qui est la Voie, la Vérité et la Vie. Elle devient apôtre pour ses compatriotes qui vont accueillir Jésus et s’ouvrir au Salut. La manière d’agir de Notre-Seigneur peut et doit nous aider dans le dialogue œcuménique. Il est écrit dans le préambule du décret sur l’œcuménisme de Vatican II :

« Promouvoir la restauration de l’unité entre tous les chrétiens est l’un des objectifs principaux du saint Concile œcuménique de Vatican II. Une seule et unique Église a été fondée par le Christ Seigneur. Et pourtant plusieurs communions chrétiennes se présentent aux hommes comme le véritable héritage de Jésus Christ. Tous certes confessent qu’ils sont les disciples du Seigneur, mais ils ont des opinions différentes. Ils suivent des chemins divers, comme si le Christ lui-même était divisé. Il est certain qu’une telle division s’oppose ouvertement à la volonté du Christ. Elle est pour le monde un objet de scandale et elle fait obstacle à la plus sainte des causes : la prédication de l’Évangile à toute créature ».

Jean-Paul II a compris, au cours du Jubilé de l’an 2000, que nous devions poser des actes de repentance pour demander pardon des péchés des catholiques pendant le deuxième millénaire. Ces actes d’humilité ont touché nos frères orthodoxes et protestants. Nous devons aujourd’hui poser des actes concrets pour faire avancer l’unité. Soyons courageux pour poser de tels actes ! Pourquoi ne sommes-nous pas encore arrivés à nous mettre d’accord pour fêter Pâque à la même date ? Ne nous « habituons » pas à la division des chrétiens ! Nous vivons bien une certaine communion avec tous ceux qui ont reçu le baptême, mais nous ne sommes pas dans la pleine communion. Jésus, nous en sommes convaincus, veut davantage que cette communion imparfaite. L'Esprit-Saint nous «presse» à tendre à la pleine communion par la communion hiérarchique avec Pierre ("Tu es Pierre et sur cette pierre Je bâtirai mon Eglise" Mt16, 18) et le Collège des évêques («Tout ce que vous lierez, sera lié, tout ce que vous délierez sera délié» Mt18,18 ;"Qui vous écoute, M'écoute, qui vous rejette, Me rejette et qui Me rejette rejette Celui qui M'a envoyé" Lc10,16).

Il faut du courage pour aller de l’avant en vue d’une telle communion ! Le courage, cependant, ne suffit pas: le don de l’unité ne peut être donné que par le Saint-Esprit. Nos frères des autres confessions chrétiennes ne sont pas responsables de la division des chrétiens. Ils ont été baptisés dans l’Eglise orthodoxe, anglicane, luthérienne ou calviniste. Ils ont reçu les traditions de leur Eglise. Ne jugeons pas les cœurs, aimons nos frères baptisés et ayons le courage de servir l’unité dans la vérité en exerçant une vraie humilité et une authentique charité. Mère Marie-Augusta a compris que, seul, l’apostolat de l’amour est irrésistible. Exerçons courageusement un tel apostolat en cette semaine de prière pour l’unité des chrétiens.

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