juillet 2015 : Loué sois-tu mon Seigneur pour cette si belle création
Du 1er au 7 : Loué sois-Tu, Mon Seigneur, pour cette si belle création
Les temps sont angoissants; beaucoup, parmi vous, sont inquiets pour leur avenir professionnel et la vie de leur famille. Reprenons souvent, en cet été de l’année de la vie consacrée, ce passage de l’évangile selon Saint Matthieu (Mt 6, 25-34) dans lequel Jésus nous invite à ne pas nous inquiéter pour demain. Si Dieu notre Père s’occupe si bien des oiseaux et des fleurs des champs, Il s’occupe davantage encore de nous, c’est évident. Cherchons d’abord le Royaume de Dieu et la Justice de Dieu et tout le reste nous sera donné par surcroît. Croyons-le ! Nous pouvons témoigner, en tant que consacrés, de la vérité de ces paroles de Jésus, réconfortantes et pacifiantes. Notre Fondateur les rappelait souvent. Vivons, chaque jour, cette devise de Jean XXIII : rien que pour aujourd’hui !
Prenons le temps de lire attentivement et paisiblement l’Encyclique «laudato si» de notre Pape François. Puisse-t-elle nous donner et donner à tous les hommes de bonne volonté le désir de louer Dieu Créateur avec les mots de Saint François. Méditons avec un cœur jeune et enthousiaste les premiers versets de la Genèse et ne cessons pas de remercier Dieu. L’univers que Dieu a mis à notre disposition est grandiose et beau. Admirons l’infiniment grand. Emerveillons-nous devant l’infiniment petit. Tout l’univers a été créé pour l’homme et l’homme a été créé pour Dieu. Saint François d’Assise parlait de sa sœur et mère la terre, de sa sœur eau, de son frère le soleil.
Notre Pape François participe à l’esprit de ce saint. Il veut faire découvrir à tous les hommes de bonne volonté que nous devons respecter cette création en tous ses éléments, car tout a été voulu et créé par Dieu pour tous les hommes. Personne ne doit s’accaparer égoïstement les biens de la création. Dieu, dans son Amour et sa Grande Magnanimité, nous donne en surabondance tous les biens de la création. Mais comment en usons-nous, ou plutôt en abusons-nous ? Si tous avaient l’esprit de louange de Saint François, ils ne se considéreraient plus comme des «maîtres» mais comme des «intendants».