juillet 2015 : Louons Dieu Créateur : Laudato si !
Malgré les évènements angoissants, dans le monde et en France, louons Dieu Créateur dans la joie en cet été 2015 : Laudato si !
Bien chers amis et bien chers jeunes amis,
Le mois du Sacré Cœur s’est conclu avec des évènements tragiques et angoissants : tuerie horrible en Tunisie, décapitation d’un entrepreneur français en région lyonnaise, attentat au Koweit, horreurs perpétrées par l’Etat Islamique en Irak, Syrie, Lybie, Nigéria et autres pays… Ces actes barbares et inhumains, commis par des musulmans fondamentalistes, ne doivent pas avoir pour conséquence de passer sous silence cette très grave et très profonde crise de ce dernier vendredi : la Cour suprême des Etats-Unis impose à tous les Etats la dénaturation du mariage. Un commentateur compétent vient d’écrire :
« La communauté «gay» des Etats-Unis est folle de joie après la décision de 5 juges sur 9 de la Cour suprême d’imposer à tous les Etats de l’Union d’autoriser le «mariage» des couples de même sexe. C’est la pleine saison de la Gay Pride dans le monde entier. Le lobby LGBT exulte. L’objectif profond, ou à tout le moins l’effet de la décision, est évident : la décision Obergefell v. Hodges contredit toutes les convictions religieuses traditionnelles et ouvre la voie à la persécution religieuse. Le juge Antonin Scalia a qualifié la décision de «putsch judiciaire». Cinq juges ont confisqué le pouvoir, contredit la volonté du peuple, passé par pertes et profits des référendums défavorables au «mariage» des couples de même sexe, renversé la propre jurisprudence de leur Cour qui est simplement chargée d’interpréter la Constitution et non de créer le droit, pour imposer leur point de vue subjectif. Intolérable confiscation du pouvoir ; ce «gouvernement des juges» se constate partout dans les prétendus «Etats de droit» où des magistrats non élus deviennent «législateurs suprêmes» par leur propre volonté, et surtout celle de l’ « establishment » qui pourrait les arrêter d’un mot mais trouve là un moyen puissant pour contourner la volonté du peuple et la démocratie. Si la gauche libérale qui a imposé le «mariage gay» pensait vraiment que le mariage est le meilleur cadre pour l’épanouissement des enfants, pourquoi favorise-t-elle le divorce facile et a-t-elle tout fait, dans de si nombreux pays du monde, pour mettre sur le même plan le mariage légitime et l’union libre, les enfants légitimes et les enfants nés hors mariage ? La réponse se trouve dans la déification de l’autonomie humaine. La décision Obergefell v. Hodges montre de manière éclatante combien l’ingénierie sociale en cours dans le monde entier repose sur la fausse promesse : «Vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal».
Le Cardinal Caffara donne, quant à lui, ce grave avertissement à l’Europe :
« L’Europe est en train de mourir. Et peut-être même n’a-t-elle aucune envie de vivre, car il n’y a pas de civilisation qui ait survécu à la glorification de l’homosexualité. Je ne dis pas : à l’exercice de l’homosexualité. Je parle de la glorification de l’homosexualité. On pourrait observer qu’aucune civilisation n’est allée jusqu’à proclamer le mariage entre personnes de même sexe. En revanche, il faut rappeler que la glorification est quelque chose de plus que le mariage. Dans divers peuples l’homosexualité était un acte sacré. De fait, l’adjectif utilisé dans le Lévitique pour juger la glorification de l’homosexualité à travers le rite sacré est celui d’«abominable». Elle avait un caractère sacré dans les temples et dans les rites païens. Les deux seuls à contester l’homosexualité ont été le peuple juif et le christianisme. Où sont les Assyriens ? Où sont les Babyloniens ? Et le peuple juif était une tribu, il paraissait n’être rien par rapport aux autres réalités politico-religieuses. Mais la réglementation de l’exercice de la sexualité que nous rencontrons, par exemple, dans le livre du Lévitique, est devenue un facteur de civilisation extrêmement important. Voilà ma première pensée : c’est la fin. Ma deuxième réflexion est purement de foi. Devant de tels faits je me demande toujours : mais comment est-il possible que dans l’esprit de l’homme puissent s’obscurcir des évidences aussi originelles, comment est-ce possible ? Et je suis arrivé à cette réponse : tout cela est une œuvre diabolique. Littéralement. C’est le dernier défi que le diable lance au Dieu créateur, en lui disant : «Je vais te montrer comment je construis une création alternative à la tienne et tu verras que les hommes diront : on est mieux ainsi. Toi, tu leur promets la liberté, je leur propose d’être arbitres. Toi, tu leur donnes l’amour, moi je leur offre des émotions. Tu veux la justice, et moi, l’égalité parfaite qui annule toute différence».
Prenons très au sérieux ces deux avertissements et comprenons que nous sommes en présence d’une véritable conspiration en vue d’imposer à tous les Etats du monde les antivaleurs qui contredisent les valeurs non-négociables dont le fondement est la Loi naturelle. Jean-Paul II, dans l’Encyclique Evangelium Vitae, parlait de conspiration contre la vie; Benoît XVI de dictatures du relativisme; le Pape François de «colonisation idéologique». Réveillons-nous et témoignons courageusement de l’évangile et de Jésus, Voie, Vérité et Vie.
Le 13 octobre 1989, le Cœur Immaculé de Marie inspirait ces paroles à Don Gobbi :
«L’humanité n’a pas accueilli mon invitation et a continué à désobéir au sixième commandement de la Loi du Seigneur, qui prescrit de ne pas commettre des actes impurs. Bien plus, on a voulu exalter une telle transgression et la proposer comme la conquête d’une valeur humaine et d’une nouvelle manière d’exercer sa liberté personnelle. On en est arrivé aujour-d’hui à légitimer comme bons tous les péchés d’impureté ».
Mère Marie Augusta avait bien raison de parler, en 1948, de combat olympique de la pureté. L’orgueil de la chair et l’orgueil de l’esprit ont la même origine : la révolte luciférienne contre Dieu et Sa Loi !
Ne baissons pas les bras devant le Mal, qui ne cesse de se développer dans le monde, profitons de ce temps d’été pour nous former afin de pouvoir affronter les grands défis de notre temps. Notre Consigne de cordée trouve son fondement dans l’Encyclique Laudato si. Elle est une invitation à vivre dans la joie et la louange de notre Dieu Créateur. Notre Saint-Père n’est pas un idéaliste. Dans son homélie du 29 juin, il a été très énergique :
«une Église ou un chrétien sans témoignage est stérile ; un mort qui pense être vivant ; un arbre sec qui ne donne pas de fruit ; un puits asséché qui ne donne pas d’eau ! L’Église a vaincu le mal grâce au témoignage courageux, concret et humble de ses enfants. Aujourd’hui, il n’y a pas tant besoin de maîtres que de témoins courageux, convaincus et convaincants ; des témoins qui n’ont pas honte du Nom du Christ et de sa Croix ni devant les lions rugissants, ni devant les puissances de ce monde».
N’ayons pas peur d’aller à contre-courant !
A la fin de la cérémonie des vœux de frère Thomas, nous avons dit qu’au mois de septembre, nous aurions la joie de fonder deux nouveaux Foyers: à Lourdes où nous avons été appelés par le curé de la paroisse de Lourdes et l’évêque de Tarbes-Lourdes, Mgr Nicolas Brouwet et à La Roche-sur-Yon à la demande de l’évêque de Luçon, Monseigneur Castet. Le dimanche 6 septembre, aura lieu la profession perpétuelle de nos sœurs Marie-Assunta et Rosa. Jacques, Jean-Régis et Paul. Retenez bien cette date ainsi que celle de la Grande Fête de Notre-Dame des Neiges : le samedi 19 décembre en l’Année Sainte de la Miséricorde et de l’année de la vie consacrée. Nous avons dû déplacer d’une semaine la date de cette Grande Fête à cause des élections régionales mais aussi et surtout de l’ouverture des portes saintes de l’Année Sainte dans les diocèses, le dimanche 13 décembre.
Nous avons aussi, le 14 juin dernier, demandé les prières de nos amis pour obtenir les bonnes inspirations de Dieu en vue des constructions nécessaires à la vie des frères et à l’accueil des pèlerins de Notre-Dame des Neiges, qui sont et seront de plus en plus nombreux. Merci de bien continuer à prier à cette intention afin que tout se fasse dans la paix des cœurs, le respect des Lois de la République française, la Gloire de Dieu et le salut des âmes. J’ai accueilli les journalistes de France Bleue Drôme Ardèche et de France 3 et j’ai accepté de répondre à leurs questions pour leur expliquer paisiblement les raisons pour lesquelles nous devions construire un nouveau bâtiment.
1) Prière d’introduction :
Viens Esprit de sainteté… Notre Père... Je vous salue Marie… N-D des Neiges, St Joseph, Bse Eugénie, St Thomas, Ste Maria Goretti, Ste Marie Hermine, St Benoît, St Henri, St Camille, St Bonaventure, Ste Marguerite, Ste Marie-Magdeleine, Sainte Brigitte, Ste Marthe, St Charbel, St Jacques, Ste Anne et St Joachim, Ste Colombe, St Léopold, St Ignace, Sts Patrons et Sts Anges gardiens.
2) Efforts :
a) Organisons nos journées, sans tension, pour vivre des vacances équilibrées ; b) prenons du temps pour nous former ; c) soyons des témoins courageux et zélés de l’Amour de Dieu.
Parole de Dieu : Genèse 1,1 - 2,4
3) Consigne Spirituelle: A télécharger ICI au format PDF
En union avec Mère Magdeleine et nos frères et sœurs, je vous souhaite de bonnes vacances de l’année de la vie consacrée et je vous assure de nos prières et de notre affection. Nous confions à vos prières la colonie, les camps d’adolescents et adolescentes, les pèlerinages enfants, les routes de jeunes, la Session de Sens, le , les Retraites et les autres accueils et activités de ce temps d’été.
Nous vous invitons encore aux , et à . Puisse ce premier contact avec notre nouvel évêque être un temps de grandes grâces. Nous vous remercions de bien retenir cette date ainsi que celle du samedi 19 décembre pour la Grande Fête de Notre-Dame des Neiges. Nous vous remercions enfin pour vos prières en vue de l’obtention de nouvelles vocations d’apôtres de l’Amour.
En vous remerciant encore pour vos prières et votre générosité, je vous bénis en demandant au Cœur de Jésus et à Notre-Dame des Neiges de vous obtenir des grâces de joie, de courage et de sérénité en ces temps difficiles et angoissants. Laudato si, o mi Signore !
Père Bernard