juin 2012 : Avant de parler de Dieu, nous devons parler avec Dieu

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Du 9 au 16 juin : Avant de parler de Dieu, nous devons parler avec Dieu.

Je vous invite à reprendre l’analyse de Benoît XVI pour mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons et être davantage en mesure de participer à la nouvelle évangélisation. Notre Pape a souligné trois caractéristiques qui marquent notre monde occidental :

  • L’absence de Dieu et la déformation de la figure de Jésus = un homme seulement !
  • L’orgueil du scientisme et du technicisme qui prétendent tout expliquer sans Dieu !
  • La recherche de Dieu, malgré tout, et l’inquiétude du cœur humain privé de Dieu !
  • Benoît XVI ne nous appelle pas à une croisade mais à la nouvelle évangélisation en témoignant de Dieu et de Jésus, son Fils bien-aimé, qui nous révèle son vrai visage.
  • Nous avons de la considération pour les scientifiques, ingénieurs et techniciens, mais nous ne devons pas avoir peur de témoigner que l’intelligence humaine n’est pas limitée aux seules connaissances sensibles ou « mesurables ». L’homme est créé à l’image et ressemblance de Dieu. Son intelligence est spirituelle, « capable » de connaître l’être en lui-même, capable de Dieu, « capax Dei ». Jean-Paul II a bien vu la grave crise intellectuelle de notre temps : le rejet de la métaphysique. Cette science n’est pas « hors-jeu », elle est toujours actuelle et fait partie du patrimoine spirituel de l’humanité. Tout homme se pose ces questions fondamentales : « Pourquoi ai-je reçu l’existence ? Pourquoi ce monde ? Pourquoi l’humanité ? ». Limiter la science au « comment des choses» est une décision arbitraire et orgueilleuse. Il est, certes, important de développer toutes les sciences qui nous renseignent sur ce comment, mais nul ne peut refuser arbitrairement de se poser les questions fondamentales du pourquoi.
  • Ne négligeons pas l’analyse de Benoît XVI sur « l’inquiétude » du cœur humain sans Dieu. Le succès des évangéliques devrait réveiller les autres chrétiens endormis. La lecture des confessions de Saint Augustin pourraient nous aider : « Tu nous a as fait pour Toi, Seigneur, et notre cœur est sans repos tant qu’il ne repose en Toi ! »

Développons en cette deuxième semaine, cette question de Benoît XVI aux évêques italiens : « Mais comment annoncer Dieu ? » La première condition pour parler de Dieu, répond le pape, est « de parler avec Dieu, de devenir toujours plus des hommes de Dieu, nourris d’une vie de prière intense et modelés par sa grâce ». Les conseils pratiques donnés par notre Saint-Père devraient nous aider à mieux vivre la Fête Dieu en célébrant solennellement le Corpus Domini, la solennité du Saint-Sacrement. Laissons-nous trouver et saisir par Dieu, afin de pouvoir repartir de Dieu, célébré, professé et témoigné. Il faut redonner le primat à Dieu, pour pouvoir aider chaque personne rencontrée à être rejointe par la vérité. En cette année où nous prions davantage Sainte Jeanne d’Arc, pouvons-nous dire : « Dieu est le premier servi dans ma vie » ? Benoît XVI a tiré cette importante conséquence pour la mission de l’Eglise en notre temps : elle a besoin d’une impulsion renouvelée, s’appuyant sur l’essentiel de la foi et la vie chrétienne. Nous venons de faire l’expérience de cette vérité avec nos jeunes rassemblés pour Pentecôte. Ils ont besoin qu’on leur donne les bases de la Foi chrétienne. Mais nous ne devons pas oublier aussi qu’il n’y aura pas de relance de l’action missionnaire sans le renouveau de la qualité de notre foi et de notre prière. D’où l’année de la foi, explique Benoît XVI, car on ne peut conquérir les hommes à l’Evangile si l’on ne revient pas soi-même à une profonde expérience de Dieu. Vivons ces conseils du Pape !

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