juin 2014 : Jésus révèle pleinement le mystère de l'homme et de la femme
Du 8 au 15 : Jésus révèle pleinement le mystère de l’homme et de la femme
En cette semaine où nous nous préparons à notre Session de Sens (12-14 juillet), nous vous invitons à prier Jésus pour Lui demander de nous aider à mieux comprendre le mystère de l’homme et de la femme. Jésus est le nouvel Adam, la Vierge Marie est la nouvelle Eve. Des Pères de l’Eglise ont reçu cette inspiration du Saint-Esprit : les modèles de l’homme et de la femme au moment de la Création, n’ont pas été le premier Adam et la première Eve, mais Jésus et Marie, l’homme parfait et la femme parfaite. Beaucoup, aujourd’hui, ne comprennent plus le mystère de l’homme et de la femme. L’Eglise peut parler avec autorité de ce mystère, parce qu’elle se fonde sur la divine Révélation. L’homme et la femme sont égaux en dignité dans leur merveilleuse et féconde complémentarité.
La Vierge Marie est le Chef d’Œuvre de la Création. Elle est devenue, par l’opération du Saint-Esprit, mère de Jésus, Mère de Dieu. Puis, par sa collaboration à la Rédemption accomplie par Jésus, le Seul Rédempteur, elle est devenue la nouvelle Eve, la Mère de tous les sauvés dans l’ordre la grâce. Prions afin que notre Session puisse aider nos contemporains à comprendre le plan de Dieu et à l’accepter dans la confiance.
L’homme à l’image de Dieu n’est pas un individu, replié sur lui-même, prisonnier de son moi, mais un être en relation avec un autre être : un «je» et un «tu» destinés à devenir un «nous». Dans le premier récit de la création du livre de la Genèse, il est dit:
« Dieu dit: "Faisons l'homme à notre image, comme notre ressemblance, et qu'ils dominent sur les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, les bestiaux, toutes les bêtes sauvages et toutes les bestioles qui rampent sur la terre." Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa» (Gn1,26-27).
Jean-Paul II a souligné le pluriel «faisons» qui révèle le «nous divin». L’homme à l’image de Dieu est donc l’homme et la femme en relation à l’image des Personnes divines qui sont Un Seul Dieu en trois Personnes. Le verset 27 se conclut par un passage du singulier au pluriel sans transition : Dieu créa l’homme, homme et femme il les créa. Ce texte inspiré révèle le mystère de l’homme et de la femme à l’image et à la ressemblance de Dieu !
Dans le second récit de la création, l’homme est d’abord seul :
« Yahvé Dieu dit: "Il n'est pas bon que l'homme soit seul. Il faut que je lui fasse une aide qui lui soit assortie." Yahvé Dieu modela encore du sol toutes les bêtes sauvages et tous les oiseaux du ciel, et il les amena à l'homme pour voir comment celui-ci les appellerait: chacun devait porter le nom que l'homme lui aurait donné. L'homme donna des noms à tous les bestiaux, aux oiseaux du ciel et à toutes les bêtes sauvages, mais, pour un homme, il ne trouva pas l'aide qui lui fût assortie. Alors Yahvé Dieu fit tomber une torpeur sur l'homme, qui s'endormit. Il prit une de ses côtes et referma la chair à sa place. Puis, de la côte qu'il avait tirée de l'homme, Yahvé Dieu façonna une femme et l'amena à l'homme. Alors celui-ci s'écria: "Pour le coup, c'est l'os de mes os et la chair de ma chair ! Celle-ci sera appelée "femme", car elle fut tirée de l'homme» (Gn2,19-23).
Jean-Paul II a pris beaucoup de temps, au début de son pontificat, pour commenter ce nouveau passage inspiré de la Genèse. L’homme souffre de la solitude originelle. Il nomme les animaux, il a un pouvoir sur eux, il les «domine», mais il ne trouve en aucun animal l’aide qui lui soit assortie ! Du côté de l’homme endormi, Dieu crée la femme. Les Pères ont rapproché ce verset de la Genèse du témoignage de Saint Jean sur l’ouverture du Côté du Christ et du témoignage de Saint Paul dans le chapitre V de sa lettre aux Ephésiens. L’Eglise, née du Côté du Christ ouvert sur la Croix, éclaire le mystère de la femme, tirée de l’homme ! Dieu amène la femme à l’homme et celui-ci s’écrie dans la joie : «c’est l’os de mes os et la chair de ma chair». L’homme n’est plus seul, il peut «dialoguer» avec une semblable. L’homme et la femme ne sont pas seulement «complémentaires», ils sont des personnes à l’image des Personnes divines, appelées à se réaliser dans le don d’elles-mêmes. Aimer, c’est tout donner et se donner soi-même. C’est en se donnant dans l’amour que l’homme et la femme réaliseront leur vocation à l’amour !