mai 2011 : Avec Jean-Paul II, rendons grâce à la Miséricorde divine

Nous ne pouvons pas mesurer aujourd’hui les grâces qui ont été données, en ce premier mai, mais nous sommes convaincus qu’elles ont été très nombreuses. Jean-Paul II est vraiment le Pape de la divine Miséricorde divine et le Pape de la Vierge Marie. Vivons bien cette première semaine en suppliant Dieu avec la Mère de la Miséricorde, afin que les cœurs des hommes s’ouvrent à l’Amour miséricordieux de Dieu et au pardon.

Dans son dernier livre « Mémoire et Identité », publié quelques semaines avant sa mort - comme nous l’avons déjà dit dans la dernière consigne de cordée - Jean-Paul II avait parlé du « mysterium iniquitatis » (Mystère du Mal), qui s’était déchaîné d’une manière effrayante au cours du vingtième siècle avec les deux guerres mondiales, mais aussi le libéralisme responsable de l’avortement légalisé. La puissance de ce mystère du Mal ne lui a pas fait perdre confiance. Il a fait front à ce mysterium iniquitatis avec les grâces de son ministère pétrinien. Benoît XVI vient de lui attribuer le mot de « géant ». Nous pouvons donc dire, en développant la pensée de notre Pape, que Jean-Paul II a été un géant pour s’opposer victorieusement au mysterium iniquitatis avec cette ferme conviction : la limite du pouvoir du Mal est la Miséricorde divine.

Suivons les traces de ce « géant » et ne doutons pas de la Puissance du Christ Rédempteur. En ce début de troisième millénaire où le Mysterium iniquitatis ne cesse pas de se déployer, soyons les témoins de l’espérance chrétienne : la Miséricorde divine sera plus puissante que le Mystère du Mal. Cette Miséricorde divine vaincra le mysterium iniquitatis par le triomphe du Cœur immaculé de Marie. Faisons grandir davantage encore, en ce mois de Marie, notre désir de collaborer à ce triomphe.