mai 2011 : O Jésus, ma joie c'est de T'aimer !

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Du 1er au 8 juin 2011 : Ô Jésus, ma joie c’est de T’aimer !

Nous aimons chanter, avec Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus : « Ô Jésus, ma joie, c’est de T’aimer, car Jésus, ma joie, c’est de T’aimer ». Elle a écrit ce poème, alors qu’elle vivait une terrible « nuit de la Foi ». Ces paroles n’étaient donc pas l’expression d’une sentimentalité à « fleur de peau », mais elles jaillissaient du cœur martyr de la docteur de la science de l’Amour divin, elles étaient l’expression d’une foi forte et virile.

Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus pouvait dire en vérité : « ma seule joie sur cette terre, c’est de pouvoir Te réjouir ». L’évangile de ce 6e dimanche de Pâques vient de nous révéler que si nous aimons Jésus, nous devons observer ses commandements. Nous ne pourrons donc dire, en ce mois du Sacré Cœur, « Jésus, ma joie, c’est de T’aimer » que si nous prenons la ferme décision d’observer les commandements de Dieu et le nouveau commandement de l’Amour de Jésus. N’oublions pas l’enseignement de Saint Jean : « celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, ne peut pas aimer Dieu qu’il ne voit pas » (1 Jn 4, 20). La mesure de notre amour pour Jésus est donc l’amour du prochain (cf. Mt 25, 31-46). Si cet amour fait défaut, on n’aime pas dans la vérité (cf. Encyclique de Benoît XVI : Caritas in Veritate !).

Approfondissons, en cette première semaine du mois du Sacré Cœur, ce passage de la première Encyclique de Benoît XVI, « Deus Caritas est » :

« Dans un monde où l’on associe parfois la vengeance au nom de Dieu, ou même le devoir de la haine et de la violence, c’est un message qui a une grande actualité et une signification très concrète. C’est pourquoi, dans ma première Encyclique, je désire parler de l’amour dont Dieu nous comble et que nous devons communiquer aux autres ». « L’amour grandit par l’amour. L’amour est « divin » parce qu’il vient de Dieu et qu’il nous unit à Dieu, et, à travers ce processus d’unification, il nous transforme en un Nous, qui surpasse nos divisions et qui nous fait devenir un, jusqu’à ce que, à la fin, Dieu soit « tout en tous ». « L’amour est possible, et nous sommes en mesure de le mettre en pratique parce que nous sommes créés à l’image de Dieu. Par la présente Encyclique, voici à quoi je voudrais vous inviter : vivre l’amour et de cette manière faire entrer la lumière de Dieu dans le monde » (37).

Notre Pape concluait son Encyclique par cette prière à la Vierge Marie : « Montre-nous Jésus. Guide-nous vers Lui. Enseigne-nous à Le connaître et à L’aimer, afin que nous puissions, nous aussi, devenir capables d’un amour vrai et être sources d’eau vive au milieu d’un monde assoiffé ».

Notre Fondateur, comme nous le disions l’année dernière, a été particulièrement interpellé par le « nouveau commandement de l’Amour » donné par Jésus après l’Institution de l’Eucharistie. La perspective d’aimer comme Jésus l’enthousiasmait. Un tel amour est possible parce que Jésus nous donne son Amour pour aimer ! Mère Marie Augusta, quant à elle, disait : « aimer, tout est contenu dans ce verbe merveilleux exprimant le Cœur de Jésus : aimer ! » Mais, pour rayonner l’Amour divin, conquérir à cet Amour, il nous faut sans cesse nous redire : « Ô Jésus, ma joie, c’est de T’aimer » !

N’oublions pas, enfin, la recommandation de Saint Bernard : la mesure de l’amour, c’est d’aimer sans mesure ! Avec l’Eglise en Cénacle, en cette première semaine du mois de juin, prions la Mère de l’Eglise de nous apprendre à aimer Jésus avec l’amour passionné de l’Epouse du Cantique des cantiques.

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