mai 2011 : O Jésus, ma joie c'est de Te faire connaitre !
Du 17 au 23 juin : Ô Jésus, ma joie c’est de Te faire connaître !
En cette semaine après Pentecôte, désirons ardemment faire connaître la soif ardente du Cœur de Jésus. Nous avons souvent répété la conviction de Benoît XVI, exprimée sur notre sol français au terme de son voyage apostolique en 2008 : les temps sont propices à un retour à Dieu. Partageons-nous en vérité la conviction de notre Saint-Père ? Croyons-nous en la Puissance du Cœur de Jésus ? Pourquoi avons-nous peur de parler de Lui ? Osons-nous parler de la Croix de Jésus ? Est-elle en bonne place en nos maisons ? Portons-nous sur nous une petite croix (au moins attachée à notre chapelet) ?
N’oublions jamais que c’est par la Croix que Jésus nous a sauvés, c’est du haut de Sa Croix qu’Il veut attirer les hommes à lui. Nous venons d’entendre un témoignage, qui nous a beaucoup touchés, sur la conversion d’un jeune Chinois qui ne connaissait pas du tout Jésus. En visitant une église en Chine, il a été frappé par cet homme qu’il voyait cloué sur la Croix. Il a demandé : « Qui est cet homme ? Pourquoi est-il cloué sur la Croix ? Qu’a-t-Il fait ? » Un chrétien lui a donné l’évangile. Il a été conquis par Jésus et s’est fait baptiser.
Que notre joie, en cette semaine, soit vraiment de faire connaître Jésus. Relisons le passage évangélique de la samaritaine (Jn 4). Il révèle la soif qui brûle le Cœur de Jésus et il révèle aussi la joie de Jésus devant le zèle de la Samaritaine : elle a parlé de Jésus avec enthousiasme à tous ceux qu’elle a rencontrés. Beaucoup de Samaritains, grâce à elle, ont rencontré Jésus, L’ont écouté et ont cru en ses paroles. Jésus ne pourrait-Il pas, de la même manière, toucher les hommes de notre temps en recherche d’un « monde nouveau » ? Imitons les apôtres qui, après avoir reçu le don du Saint Esprit, sont devenus les témoins zélés et courageux de Jésus jusqu’aux « extrémités de la terre ».
Mère Marie Augusta disait : « Pas de timidité, relent d’orgueil et tentation : pour faire la volonté de Jésus, il faut agir, il faut "foncer". Mais il faut être grand, fort, attentif, donné, dans notre témoignage d'amour ; c'est alors que nous conquérons les âmes ». Désirons imiter la Vierge Marie, « pressée » d’aller porter Jésus à sa cousine Elisabeth et, par elle, à Jean-Baptiste. Nous avons la conviction que Dieu est pressé de faire cesser la sécheresse spirituelle dont souffre notre humanité. Trouvons notre joie à faire connaître Jésus par l’évangile. Nous vous invitons à visionner ou à lire les importants enseignements que nous venons de donner sur Dei Verbum : croyons que l’évangile est une aventure, la plus belle de tous les temps !