mai 2014 : Partageons la joie du Cœur Immaculé de Marie pendant la vie publique

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Du 17 au 23 : Partageons la joie du Cœur Immaculé de Marie pendant la vie publique

Notre Fondateur soulignait ce fait : les évangélistes ne parlent pas beaucoup de la Sainte Vierge pendant la vie publique de Jésus ! Saint Jean nous rapporte le miracle de Cana et la discrète prière de la Sainte Vierge : « ils n’ont pas de vin ! » A partir de ce texte évangélique, nous pouvons nous imaginer ce qu’a été la joie du Cœur Immaculé de Marie pendant la vie publique de Jésus. Son Fils devait être tout à tous et tout à son Père. Il était comme « mangé ». Il devait « beaucoup » prêcher. Elle vivait dans l’ombre, mais son Cœur Immaculé était dans la joie devant les miracles de son Fils, ses rencontres avec les malades, les éprouvés, les personnes de toute catégorie. Elle était la première disciple de son Fils en écoutant ses paroles avec joie et grande confiance. Elle souffrait de l’endurcissement du cœur d’un grand nombre de scribes et de pharisiens. Elle se réjouissait profondément de savoir que son Fils, le Verbe incarné, pouvait ainsi transmettre la Parole divine qui portait du fruit dans les cœurs des petits et des humbles. A Cana, elle est intervenue discrètement en faveur de ces petits. Elle devait beaucoup prier et supplier afin qu’un plus grand nombre de cœurs s’ouvrent à Jésus, Vérité et Amour.

La vie publique se conclut par la Passion. Le Cœur Immaculé de Marie est transpercé par le glaive de douleur. Ce que Jésus dit à ses apôtres dans son discours après la Cène peut très bien être attribué à la Vierge Marie : « La femme, sur le point d'accoucher, s'attriste parce que son heure est venue; mais lorsqu'elle a donné le jour à l'enfant, elle ne se souvient plus des douleurs, dans la joie qu'un homme soit venu au monde » (Jn 16, 21). Méditons tout cela et nous comprendrons mieux ce qu’est la joie du Cœur Immaculé de Marie pendant la vie publique de Jésus. Nous nous réjouirons alors avec la Mère de l’Eglise du développement actuel de l’évangélisation et de l’efficacité de la Parole de Dieu, mais sans être étonnés des oppositions, des contradictions et des persécutions ! Le Cardinal Joseph Ratzinger avait mis en garde les catholiques allemands, quelques mois après la fin du Concile Vatican II, sur le danger du « triomphalisme ». Les évangiles, les Actes, l’Apocalypse et toute l’Histoire de l’Eglise doivent nous préserver de tout triomphalisme. Celui qui veut marcher à la suite de Jésus doit prendre la Croix ! Mais la Croix est source de vraie joie et, dans la lumière de la Résurrection de Jésus, elle est notre espérance : Ô Crux, Ave, Spes Unica !

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