mars 2011 : Être plus conscients de notre fragilité et de l'action du Malin.

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Consigne spirituelle du 9 au 16 mars 2011 :

Par son message de carême, notre Saint-Père nous invite à nous réveiller de notre tiédeur. Ce message n’est pas un « rappel à l’ordre », mais un « doux appel » de Benoît XVI, qui sait combien nous sommes fragiles et qui connaît l’habileté et la puissance du Malin pour nous détourner de Dieu et du bien. Accueillons donc à nouveau la grâce que Dieu nous a donnée au moment de notre Baptême.

Par l’expression « accueillir à nouveau », notre Saint-Père ne voudrait-il pas nous inviter à reconnaître humblement que nous sommes faibles et pécheurs ? Nous pouvons ressembler à Matthieu, Zachée, l’enfant prodigue, le fils aîné de la parabole, Pierre renégat ou à Marie Magdeleine. Benoît XVI, à Paris, nous avait mis en garde contre les idoles qui pouvaient nous détourner de Dieu ou nous posséder : l’argent, le plaisir, le sport… En cette première semaine de carême, faisons un vrai examen de conscience en nous mettant en présence de Jésus et prenons au sérieux l’appel de notre Pape à la vigilance et à l’humilité : « le combat victorieux de Jésus sur les tentations est un appel à prendre conscience de notre fragilité pour accueillir la Grâce qui nous libère du péché et nous fortifie d’une façon nouvelle dans le Christ, chemin, vérité et vie. C’est une invitation pressante à nous rappeler, à l’exemple du Christ et en union avec lui, que la foi chrétienne implique une lutte contre les « Puissances de ce monde de ténèbres » (Ep 6,12) où le démon est à l’œuvre et ne cesse, même de nos jours, de tenter tout homme qui veut s’approcher du Seigneur ». Nous sommes - en vérité - enfants de Dieu par le Baptême, mais ne présumons pas de nos forces, car nous sommes toujours marqués par la triple concupiscence, qui ne peut être dominée que par la Grâce de Dieu et l’exercice des vertus. Le Saint Curé d’Ars demandait à ses paroissiens de « fuir les occasions de péché ». Notre Fondateur invitait sans se lasser à développer toutes les vertus. Ce combat spirituel demande des efforts, c’est évident. Mais si nous ne le menons pas, nous risquons de perdre notre liberté dans le Christ. Le dernier message, que nous a adressé Jean-Paul II à Lourdes, le 15 août 2004, portait sur notre liberté « libérée par le Christ », mais qui demeurait « une liberté fragile ». Nous ne devons pas nous décourager pour autant, car le temps du carême est un temps d’espérance qui nous permet d’accueillir la Grâce de Jésus qui nous libère du péché et nous fortifie. Avec l’Eglise, comprenons plus en profondeur que le combat spirituel du chrétien n’est pas celui du stoïcien ni celui du « surhomme » : nous savons que nous sommes faibles et fragiles et que sans Jésus, nous ne pouvons rien faire ! St Augustin, le docteur de la Grâce, le comprenait !

Notre Saint-Père souligner aussi l’action du démon. Ne nous laissons pas égarer par les fausses théories qui remettent en question l’existence des démons. Satan existe et les démons aussi : ouvrons les yeux sur le monde pour voir son action ! Prenons les moyens spirituels conseillés par l’Eglise et les grands maîtres spirituels - dont Saint Ignace de Loyola - et ne vivons ni dans la peur, ni dans le découragement. Benoît XVI nous dit : « Le Christ sort vainqueur de cette lutte (contre le démon), également pour ouvrir notre cœur à l’espérance et nous conduire à la victoire sur les séductions du mal ». Soyons humbles, vigilants et priants pour ne pas nous laisser surprendre par celui qui - selon l’expression de Mère Marie Augusta - vise et combine sans cesse. Gardez courage, j’ai vaincu le monde ! (Jn 16, 33)

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