mars 2011 : Jésus, j'espère en Toi, la Résurrection et la Vie !
Du samedi 9 au samedi 16 avril 2011 : Jésus, j'espère en Toi, la Résurrection et la Vie !
Pour nous préparer au cinquième dimanche de carême, Benoît XVI écrit : « Lorsque l'évangile du cinquième dimanche proclame la résurrection de Lazare, nous nous trouvons face au mystère ultime de notre existence : «Je suis la résurrection et la vie... le crois-tu ?» (Jn 11, 25-26).
A la suite de Marthe, le temps est venu pour la communauté chrétienne de placer, à nouveau et en conscience, toute son espérance en Jésus de Nazareth : « Oui Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui vient dans le monde» (v.27). La communion avec le Christ, en cette vie, nous prépare à franchir l'obstacle de la mort pour vivre éternellement en Lui. La foi en la résurrection des morts et l'espérance en la vie éternelle ouvrent notre intelligence au sens ultime de notre existence : Dieu a créé l'homme pour la résurrection et la vie ; cette vérité confère une dimension authentique et définitive à l'histoire humaine, à l'existence personnelle, à la vie sociale, à la culture, à la politique, à l'économie. Privé de la lumière de la foi, l'univers entier périt, prisonnier d'un sépulcre sans avenir ni espérance ». Comprenons, avec Benoît XVI, cet autre don divin reçu avec notre Baptême : la vertu théologale d’espérance, qui n’est pas un vague sentiment d’espoir pour donner courage en temps d’épreuves ou de tempêtes. L’espérance est ferme, elle se fonde sur le Rocher qu’est le Christ et qui ne nous décevra jamais. Benoît XVI, dans son Encyclique « Spe Salvi » sur l’espérance, a analysé la crise des temps modernes qui a commencé avec Bacon. L’espérance dans le Royaume de Dieu a été remplacé par l’espérance en un monde meilleur. Nous constatons effectivement que l’espérance de beaucoup, aujourd’hui, est dans la « science », mais une telle espérance est source de grandes désillusions. L’Eglise, certes, se réjouit du développement de toutes les sciences, mais elle rappelle que le fondement de l’espérance n’est pas le monde meilleur, l’argent, le plaisir, la science. La vraie, la seule, la grande espérance est Jésus, qui est la Résurrection et la Vie ! Soyons auprès des hommes de notre temps, si angoissés devant les événements tragiques de notre monde, les témoins de cette espérance.
Marie Magdeleine et Marthe étaient très éprouvées par la mort de leur frère Lazare, mais elles avaient une confiance totale en Jésus. Elles ont cru, l’une et l’autre, en ses paroles. Demandons-leur de nous aider à croire en l’évangile et à être témoins, avec Benoît XVI, de son historicité. Puisse l’évangile être pour nous, comme il l’était pour le Père, Mère Marie Augusta et nos premières sœurs, une aventure, la plus belle aventure de tous les temps ! Continuons à être déterminés à mourir au péché avec Jésus. Relisons la citation de Benoît XVI de la semaine précédente et vivons ce qu’il nous dit. Le combat contre le péché ne nous entraînera nullement à la tristesse, mais à la vraie joie !