mars 2011 : Seigneur, ouvre mes yeux à Ta Lumière !

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Du vendredi 1er au vendredi 8 avril 2011 : Seigneur, ouvre mes yeux à Ta Lumière !

Notre Consigne spirituelle prolonge celle du mois de mars, qui était centrée sur le message de carême de Benoît XVI. Notre Pape nous invite à préparer le quatrième dimanche de carême et l’évangile de « l'aveugle-né qui nous présente le Christ comme la lumière du monde.

L'Evangile interpelle chacun de nous : «Crois-tu au Fils de l'homme?» «Oui, je crois Seigneur!» (Jn 9, 35-38), répond joyeusement l'aveugle-né qui parle au nom de tout croyant. Le miracle de cette guérison est le signe que le Christ, en rendant la vue, veut ouvrir également notre regard intérieur afin que notre foi soit de plus en plus profonde et que nous puissions reconnaître en lui notre unique Sauveur. Le Christ illumine toutes les ténèbres de la vie et donne à l'homme de vivre en enfant de lumière ». Il n’est pas facile de vivre notre Foi en ces temps si troublés et en nos cultures marquées par le relativisme ! Pourtant, des témoins de la Foi en Irak, au Pakistan, en Inde et en bien d’autres pays nous interpellent. Comment peuvent-ils être aussi courageux ? Comment ce ministre catholique pakistanais a-t-il pu être fidèle à Jésus jusqu’au bout ? Quel a été son secret ? Tout simplement : sa Foi. Il a dit, peu avant son assassinat : « je veux suivre Jésus ». Il L’a suivi héroïquement jusqu’au bout. Les évêques du Pakistan viennent de demander à Benoît XVI qu’il soit tout de suite reconnu « martyr de la Foi ».

N’oublions pas qu’avec le Baptême, nous avons reçu le don de la vertu théologale de la Foi. Mais la présence de cette vertu théologale en notre âme ne se sent pas. Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, dans les derniers mois de sa vie, non seulement ne « sentait » rien, mais ressentait le sentiment contraire de la Foi : le sentiment des athées ! Dieu a permis cette épreuve déroutante pour qu’elle obtienne des grâces de conversion à des athées. La fécondité de sa vie spirituelle est le fruit de ce combat héroïque en exerçant la vertu théologale de la Foi dans « la nuit obscure » et en obéissant dans la confiance à sa Mère prieure et à son confesseur, qui l’assuraient qu’elle n’avait pas perdu la Foi. Notre Fondateur nous répétait souvent la phrase de Saint Paul : « scio cui credidi » = je sais en qui j’ai cru (2 Tm 1, 12). L’apôtre des Nations se considérait bien comme l’aveugle-né avant sa rencontre avec Jésus ressuscité sur le chemin de Damas. Après cette rencontre, rien n’a pu le faire douter. Il savait en qui il avait cru : Jésus était le fondement inébranlable de sa foi, de son espérance et de sa charité. Imitons Saint Paul et renouvelons souvent notre profession de Foi. Soyons auprès de nos contemporains les courageux témoins de la Foi. Ayons aussi « pitié » des athées, des mal croyants, des indifférents et comprenons la démarche voulue par Benoît XVI en instituant « le Parvis des Gentils ». L’Eglise se doit d’entrer en dialogue avec les non chrétiens pour les aider à s’ouvrir à la Vérité qu’est le Verbe incarné. Sommes-nous vraiment convaincus que la Vérité existe et que Jésus est la Voie, la Vérité et la Vie ? Sommes-nous déterminés à réaliser la mission que Jésus nous a donnée : celle d’être sel de la terre et lumière du monde ?

En cette première semaine, soulignons aussi la première partie de la Consigne : « Soyons déterminés pour mourir au péché en vérité avec Jésus crucifié ». Un des signes de la tiédeur spirituelle est le manque de détermination à mener le combat spirituel. Examinons notre conscience en vérité en priant Jésus : comment avons-nous vécu ces trois premières semaines de carême ? Prenons au sérieux ces paroles de Benoît XVI : « Sur notre chemin, nous nous heurtons à la tentation de la possession, de l'amour de l'argent, qui s'oppose à la primauté de Dieu dans notre vie. L'avidité de la possession engendre la violence, la prévarication et la mort; c'est pour cela que l'Eglise, spécialement en temps de Carême, appelle à la pratique de l'aumône, c'est à dire au partage. L'idolâtrie des biens, au contraire, non seulement nous sépare des autres mais vide la personne humaine en la laissant malheureuse, en lui mentant et en la trompant sans réaliser ce qu'elle lui promet, puisqu'elle substitue les biens matériels à Dieu, l'unique source de vie. Comment pourrions-nous donc comprendre la bonté paternelle de Dieu si notre cœur est plein de lui-même et de nos projets qui donnent l'illusion de pouvoir assurer notre avenir? La tentation consiste à penser comme le riche de la parabole: «Mon âme, tu as quantité de biens en réserve pour de nombreuses années...». Nous savons ce que répond le Seigneur: «Insensé, cette nuit même, on va te redemander ton âme...» (Lc 19,19-20). La pratique de l'aumône nous ramène à la primauté de Dieu et à l'attention envers l'autre, elle nous fait découvrir à nouveau la bonté du Père et recevoir sa miséricorde ». Ouvre nos yeux, Seigneur, pour nous faire découvrir nos péchés et les idoles qui nous rendent esclaves. Rends-nous généreux envers les démunis.

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