mars 2015 : Témoignons de la résurrection de Jésus, la victoire de Dieu!
Du 1er au 7 avril : Témoignons de la Résurrection de Jésus, la victoire de Dieu!
Le livre du Cardinal Sarah est vraiment prophétique: Dieu ou rien ! Sans Dieu, en effet, le monde n’a pas de sens, notre vie n’a pas de finalité. Les philosophies de la mort de Dieu ne peuvent engendrer que les philosophies de l’absurde, du néant et de la mort de l’homme, le vide existentiel, les dictatures du relativisme. Seul, le mystère pascal éclaire en plénitude le mystère de la création et le mystère de l’homme.
Benoît XVI a donné des homélies d’une grande profondeur sur la Résurrection de Jésus, qui est une étape décisive de l’histoire de l’humanité, le saut qualitatif le plus important du développement de la création. La Résurrection de Jésus est une nouvelle création, qui nous fait entrer dans la plénitude des temps.
L’évènement historique et transcendant de la Résurrection de Jésus a eu lieu le premier jour de la semaine. Les Pères n’ont pas dit : Jésus est ressuscité le premier jour, mais : Il est ressuscité le huitième jour ! Le huitième jour, de fait, n’existe pas dans le cycle de la semaine des sept jours des premiers versets de la Genèse. Le huitième jour est donc un jour qui révèle un mystère : celui du Jour du Seigneur et de la vie éternelle. Le mystère de la Résurrection de Jésus révèle à tous les hommes qu’ils ne sont pas faits pour la mort, pour le néant, pour l’absurde, mais pour la vie éternelle en Dieu dans le Bonheur éternel ! Parlons sans peur de Jésus Ressuscité, qui a définitivement vaincu le monde, Satan et la mort. Il est le Vivant à jamais et Il nous fait participer à Sa Victoire ! Soyons ses témoins convaincus.
Vivons bien le Triduum pascal en désirant suivre Jésus, pas à pas, dans sa Passion. Prions la Ste Vierge, qui L’a courageusement et fidèlement accompagné jusqu’à la Croix, de nous obtenir un petit partage de ses sentiments maternels de compassion. Qu’elle nous fasse participer aussi à ses sentiments de nouvelle Eve et à son «oui» libre et généreux pour collaborer au mystère de la Rédemption accompli par Jésus. Jean-Paul II, dans sa première Encyclique, disait qu’elle connaissait le prix de notre Rédemption ! Ne ressemblons pas aux filles de Jérusalem, qui confondent vraie dévotion et sentimentalité, mais imitons les Saintes Femmes, plus courageuses que les hommes, et fidèles à Jésus jusqu’au Calvaire !
N’oublions pas, enfin, en vivant les Jours Saints de remercier Jésus pour l’Œuvre des Œuvres qu’est la Rédemption de tous les hommes pécheurs. L’Eglise a été envoyée par Jésus à tous les hommes pour témoigner de cet évènement historique, qui s’est déroulé en un instant du temps, mais qui concerne les hommes de tous les temps. Jésus, en tant qu’homme, a certes offert son sacrifice en un moment précis de l’histoire, mais Il est la Personne divine du Fils de Dieu : son offrande a une valeur éternelle !
Méditons profondément tout cela, témoignons-en sans peur et vivons dans la joie chrétienne en redisant avec conviction : Dieu ou rien ! La Résurrection de Jésus révèle que la Personne divine du Fils de Dieu ne peut pas mourir. Dieu ne peut pas mourir, Il est la Vérité et la Vie, Il est l’Être, Créateur de tous les autres êtres. Ce Dieu qui ne peut pas mourir veut sauver les hommes pécheurs. Il assume notre nature humaine par laquelle Il peut mourir. Mais Il ne restera pas dans la tombe ! Jésus ressuscité est vainqueur de Satan, de la mort et du péché !