octobre 2010 : En communion avec nos amis du ciel, témoignons des fins dernières et éduquons à la responsabilité, à la confiance et au bien commun de tous.

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Bien chers amis et bien chers jeunes amis,

Sommes-nous entrés en vérité dans une année de renouveau par la conversion et le désir ardent de la sainteté comme notre Consigne du mois dernier nous y invitait ? Le combat spirituel demande, certes, des efforts mais Jésus veut nous donner sa grâce et nous pouvons compter sur sa Miséricorde infinie. Ne nous décourageons donc pas, mais vivons davantage la communion des Saints en ce mois de novembre, communion qui nous permettra de marcher d’un cœur joyeux sur le chemin de la sainteté.

Les chutes ne sont pas des obstacles dans notre pèlerinage vers le Royaume si on en fait un tremplin d’humilité. Elles peuvent permettre de mieux comprendre que sans Jésus on ne peut rien faire, mais avec Lui on peut se relever et vivre la cordée avec les saints et les âmes du Purgatoire. Réjouissons-nous d’être membres de l’Église de Jésus, vivante et jeune, dont beaucoup participent au Bonheur éternel du Ciel avec la Vierge Marie, les anges et les saints !

Le mois d’octobre a été marqué par des troubles en France. Plusieurs d’entre vous ont prié avec nous pour la paix des cœurs. Lorsque la passion domine la raison, la porte est ouverte à tous les débordements. Ne cessons pas de prier et continuons à agir pour faire connaître la doctrine sociale de l’Église en aidant nos contemporains à ouvrir leur cœur aux dimensions du monde pour collaborer à l’édification de la civilisation de l’Amour dans la Justice, la Vérité et la Paix et en travaillant au vrai développement de tout l’homme et de tous les hommes.

Ce mois d’octobre a aussi été très important pour l’Église universelle. Notre Pape Benoît XVI a été bien inspiré de convoquer le synode des évêques du Moyen Orient à Rome. Les évêques ont pu s’exprimer très librement et leurs frères et sœurs baptisés du monde entier ont davantage découvert l’importance de la présence de l’Église en ce Moyen Orient, qui connaît des tensions et beaucoup de violence. Dans ce contexte, notre Communauté est heureuse d’organiser, au début de ce mois, un pèlerinage au Liban. Portons bien, dans notre prière, ce pèlerinage qui devrait être riche de grâces.

Les vacances de Toussaint sont riches en activités spirituelles. Le rassemblement des Foyers amis, les deux pèlerinages d’adolescents et d’adolescentes à Rome, la Session des jeunes ont pu avoir lieu, malgré les troubles sociaux, et se sont bien passés. Nous en rendons grâce à Dieu. Des sœurs et des frères accompagnent guides et routiers d’Europe à Paray-le-Monial et Vézelay.

1) Prière d’introduction :

Viens Esprit de sainteté… Notre Père... Je vous salue Marie… Notre-Dame des Neiges, priez pour nous. Saint Joseph, St Charles Borromée, Saint Léon le Grand, Saint Martin, Saint Josaphat, St Albert, Bse Elisabeth, Ste Gertrude, Ste Elisabeth de Hongrie, Ste Mechtilde, Sts Pierre et Paul, Ste Cécile, Sts martyrs du Viet-Nam, Ste Catherine d’Alexandrie, Ste Catherine Labouré, St André, Saints Patrons et Saints Anges gardiens.

2) Efforts :

Chaque jour, prier son Saint Patron et d’autres Saints et offrir pour la purification des âmes du Purgatoire. Témoigner courageusement des fins dernières lorsqu’on a la possibilité.

Parole de Dieu : Lc 6, 20-36 : quatre béatitudes et quatre malédictions.

3) Consigne spirituelle :

Nos Consignes spirituelles du mois de novembre sont toujours en lien avec les Fins dernières. Saint Ignace, dans ses Exercices, et les grands prédicateurs des Missions populaires insistaient beaucoup sur ces réalités spirituelles qui continuent à « tourmenter » les jeunes et les moins jeunes. L’homme, en effet, ne peut pas ne pas se poser ces trois questions du philosophe Kant : qui suis-je, que croire, qu’espérer ? Benoît XVI, qui souffre de la grave crise spirituelle de notre Occident, a créé un nouvel organisme romain en vue de la nouvelle évangélisation. Il vient de donner le thème du prochain Synode ordinaire : « La nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne ».

Comprenons davantage l’urgence de la transmission de la Foi. Il y va de l’avenir de l’Église en France et en Europe. Osons transmettre la Foi de l’Église sur les Fins dernière.

a) Vivons une vraie communion avec nos amis du Ciel

Le mois de novembre qui débute avec la belle Fête de la Toussaint devrait nous permettre une vraie communion avec nos amis du Ciel. Mettons en pratique ce passage de Vatican II : « Dans la vie de nos compagnons d’humanité plus parfaitement transformés à l’image du Christ, Dieu manifeste aux hommes dans une vive lumière sa présence et son visage. En eux, Dieu nous parle, Il nous donne un signe de son Royaume et nous y attire puissamment, tant est grande la nuée de témoins qui nous enveloppe et tant la vérité de l’Évangile se trouve attestée. Il est donc au plus au point convenable que nous aimions ces amis et cohéritiers de Jésus-Christ, nos frères aussi et nos insignes bienfaiteurs… Tout témoignage authentique d’amour que nous présentons aux habitants du Ciel tend, comme vers son terme, au Christ « couronne de tous les saints » et, par Lui, à Dieu qui est admirable en ses Saints et glorifié en eux » (LG 50). Le Père et Mère Marie Augusta avaient une grande dévotion aux Saints du Ciel. A leur suite, désirons être saints, vite saints, grands saints tout en sachant que Jésus aura toute la gloire de notre sainteté si nous devenons saints.

b) Témoignons des fins dernières en un monde marqué par le relativisme matérialiste

Il est important de rappeler l’enseignement de l’Église sur les fins dernières en ce temps où il n’est pas fidèlement et intégralement transmis:

a) Le jugement particulier (C.E.C. 1021-1022) : il décidera, d’une manière définitive, de notre destinée éternelle.

b) Le Ciel (C.E.C. 1023-1029) : «la fin ultime et la réalisation des aspirations les plus profondes de l’homme, l’état de bonheur suprême et définitif où l’on est pour toujours semblable à Dieu». Pour entrer au Ciel, il faut «mourir dans la grâce et l’amitié de Dieu et être parfaitement purifié».

c) Le Purgatoire (C.E.C. 1030-1032) : le C.E.C. réaffirme la Foi de l’Église en cette purification finale des élus que l’on appelle «Purgatoire». Pour voir Dieu il faut un cœur pur. Le Purgatoire est un grand don miséricordieux de Dieu pour se préparer au Ciel.

d) L’enfer (C.E.C. 1033-1037) : «Nous ne pouvons pas être unis à Dieu à moins de choisir librement de L’aimer». “Mourir en état de péché mortel sans s’en être repenti et sans accueillir l’amour miséricordieux de Dieu, signifie demeurer séparé de Lui pour toujours par notre propre choix libre. Et c’est cet état d’auto-exclusion définitive de la communion avec Dieu et avec les bienheureux qu’on désigne par le mot «enfer»”. Le CEC se conclut par cette phrase de Saint Pierre : «Dieu veut que personne ne périsse, mais que tous arrivent au repentir» (2 P 3, 9). Attention : cette conclusion ne signifie pas que tous les hommes seront sauvés. Elle révèle la Volonté de Dieu Créateur : Il n’a créé personne pour l’enfer, mais en vue du Royaume éternel dans le Bonheur, la Vérité et l’Amour éternels. Dieu a envoyé son Fils pour accomplir l’Œuvre de la Rédemption. Il fait tout pour sauver tous les hommes, mais ces derniers demeurent libres et peuvent faire le choix des anges révoltés. Une tradition majoritaire de l’Église considère que Judas et le mauvais larron se sont damnés.

Il est bien évident que nous devons parler beaucoup plus du Ciel que de l’enfer, mais omettre de parler de l’enfer est une grave infidélité. La Sainte Vierge à Fatima a révélé aux trois petits enfants l’existence de l’Enfer et des damnés. Elle ne voulait pas faire peur aux enfants, c’est évident, mais les rendre généreux pour collaborer au salut des âmes qui sont sur le chemin de l’Enfer. Les enfants de Fatima ont répondu aux appels de Notre-Dame, ils ont collaboré au salut de beaucoup d’âmes. Voulons-nous les imiter ? Témoignons fidèlement de la Foi de l’Église sur les fins dernières.

c) Éduquons à la responsabilité en un temps où beaucoup ne cherchent que leur intérêt

Les événements que nous venons de vivre en France révèlent de grandes carences au niveau de l’éducation des libertés. La liberté humaine est une liberté responsable, ne l’oublions jamais. Être responsable signifie « répondre de ses actes ». Mais devant qui devrons-nous répondre de nos actes? Devant la justice humaine, certes, mais aussi - et pour tous ! - devant la Justice de Dieu lors de notre jugement particulier et lors du Jugement universel. Être responsable aujourd’hui, c’est agir dans la fidélité et la vérité en obéissant à la Loi de Dieu. Être responsable, c’est respecter la vie, la dignité et le bien de son prochain. L’intérêt personnel égoïste ne justifie aucunement les actes irresponsables qui ont eu lieu à Lyon ou en d’autres villes de France. Personne n’a le droit de dégrader les biens de ses frères et sœurs. Personne n’a le droit de les prendre en otage et de les empêcher de se déplacer et de travailler. Nous vous invitons à reprendre les Actes de notre Forum sur l’éducation afin de mieux comprendre que l’éducation à la responsabilité est une urgence !

d) Aidons nos contemporains à se faire confiance en vue de la civilisation de l’amour

Il est absolument impossible d’édifier la civilisation de l’amour sur la méfiance, la haine, le mensonge et la violence. La confiance doit être le ciment des relations à l’intérieur des familles. Elle devrait être aussi au cœur de tous les projets sociaux. La confiance est-elle une utopie irréalisable ? Nous ne le pensons pas, car notre confiance est un fruit de notre Foi en Jésus, Notre Seigneur et Notre Dieu. A ceux qui pensent que l’on ne peut plus faire confiance, répondons avec conviction : les hommes peuvent à nouveau vivre dans la confiance mutuelle. Chaque jour, nous faisons des actes de confiance : nous n’avons pas peur de prendre la route car nous savons que les autres conducteurs respectent le Code de la route et qu’ils ne rouleront pas à gauche ou ne doubleront pas dans un virage. Nous utilisons l’avion, parce que nous faisons confiance à la compagnie, au pilote, aux mécaniciens et au personnel de l’équipage. Nous acceptons d’être hospitalisés et opérés, parce que nous faisons confiance aux personnes qui nous soigneront. Nous mangeons le pain du boulanger, parce que nous savons qu’il ne l’a pas empoisonné. Nous pourrions multiplier les exemples : si nous vivons ainsi la confiance au quotidien, serait-il absolument impossible de restaurer la confiance ? Il est vrai que nous ne pouvons pas faire confiance à ceux qui ont fait le choix délibéré du refus de Dieu, du rejet de la Vérité, du mépris de la Loi naturelle et de l’Amour de Dieu. Mais nous pouvons faire confiance à ceux qui ont fait le choix de Dieu, le choix de l’amour dans la vérité, le choix de l’obéissance à la Loi naturelle.

Ayons la ferme conviction qu’il est possible de restaurer la confiance entre les hommes si tous les acteurs de la vie en société acceptent d’aimer dans la vérité (Caritas in Veritate). Ne laissons pas l’Encyclique de Benoît XVI « dormir » dans nos bibliothèques. Assimilons-la et faisons-la connaître. Elle est la réponse inspirée par Dieu aux maux dont souffre notre humanité aujourd’hui.

e) Ne vivons pas repliés sur nos problèmes, mais recherchons le bien commun de tous

Vivre en communion avec nos amis du Ciel est une aide efficace pour ne pas fuir notre devoir d’état. Le chrétien a sa Tête au Ciel depuis l’Ascension, mais il ne doit pas oublier qu’il a aussi les pieds sur terre et qu’il est appelé à édifier avec ses frères et sœurs un monde plus juste et plus humain. L’aspiration au Ciel n’est ni une évasion du réel, ni une drogue pour fuir les responsabilités en ce monde. Elle permet, au contraire, de bénéficier de la Grâce de Dieu et de la communion des Saints pour mieux nous engager en ce monde que Dieu aime et veut sauver. La vie de Mère Térésa illustre cela : elle désirait ardemment le Ciel, - tout en vivant dans une grande aridité spirituelle -, et elle était attentive à tous ceux qui étaient délaissés, exclus, sans amour, dans nos sociétés.

Prions les Saints de nous aider à désirer ardemment le Ciel, notre Patrie éternelle, sans oublier que nous devons construire notre Patrie terrestre avec le cœur ouvert aux dimensions de toutes les Nations de la terre ! Les événements, que nous venons de vivre, révèlent une absorption inquiétante sur notre bien hexagonal. Qu’ont pensé les autres Nations du monde de nos revendications ? Que pensent les hommes et les femmes qui travaillent beaucoup plus que nous, ne gagnent pas 50 euros par mois et n’auront très probablement pas de retraite ? Benoît XVI, dans l’Encyclique Caritas in Veritate a repris l’enseignement de Paul VI : le nouveau nom de la paix est le développement de tout l’homme et de tous les hommes. Aidons nos contemporains à ouvrir leur cœur aux dimensions du monde pour vivre fidèlement la septième Béatitude des pacifiques, qui mettent la paix là où elle n’existe pas. Benoît XVI, dans le message pour les migrants, donné ce mardi, rappelle : « Tous appartiennent à une unique famille, migrants et populations locales qui les accueillent, et tous ont le même droit de bénéficier des biens de la terre, dont la destination est universelle, comme l'enseigne la doctrine sociale de l'Eglise. C'est ici que trouvent leur fondement la solidarité et le partage... Comme l'observait déjà Paul VI, le manque de fraternité entre les hommes et entre les peuples est la cause profonde du sous-développement ».

f) Hâtons le triomphe du Cœur immaculé de Marie par la nouvelle évangélisation

N’oublions pas nos dernières Consignes spirituelles et le grand appel de Benoît XVI : hâter le triomphe du Cœur immaculé de Marie. Nos amis du Ciel désirent plus ardemment que nous encore ce triomphe. Unissons-nous à eux. Prions-les de nous aider et collaborons avec eux et avec les âmes du Purgatoire pour lesquelles nous pouvons obtenir de nombreuses indulgences en ce mois de novembre. Soutenons beaucoup aussi notre Saint-Père qui se dépense sans compter pour la nouvelle évangélisation. Avec lui, aimons et faisons aimer le Catéchisme de l’Église Catholique, l’instrument le plus sûr et le plus autorisé pour transmettre fidèlement et intégralement le contenu de la Foi catholique.

''Seigneur Jésus, apprenez-nous à être généreux, à vous servir comme vous le méritez, à donner sans compter, à combattre sans souci des blessures, à travailler sans chercher de repos, à nous dépenser sans attendre d’autre récompense que celle de savoir que nous faisons votre sainte volonté. '' Consécration à la Sainte Vierge : Ô Notre-Dame, nous nous confions en vous, en votre obédience bénie et en votre garde très spéciale. Aujourd’hui et chaque jour nous vous confions nos âmes et nos corps. Nous vous confions tout notre espoir et toute notre consolation, toutes nos angoisses et nos misères, notre vie et la fin de notre vie, pour que, par votre très sainte intercession et par vos mérites, toutes nos actions soient dirigées et disposées selon votre volonté et celle de votre Fils. Amen

4)Liturgie :

  • Novembre : nous pouvons, chaque jour, obtenir une indulgence plénière pour une âme du Purgatoire si l’on remplit les conditions demandées par l’Église ; si l’on ne peut pas obtenir cette indulgence plénière, on peut toujours obtenir des indulgences partielles.
  • 11 novembre : prière pour les victimes des guerres et pour la France.
  • 21 novembre : Fête du Christ Roi : que Jésus soit Roi dans nos familles ! Et aussi mémoire de la Présentation de la Sainte Vierge au Temple. Merci de prier pour les prêtres et les consacrés en ce jour où plusieurs renouvellent leur vœu de chasteté ou leur promesse de célibat.
  • 28 novembre : premier dimanche de l’Avent qui commence une nouvelle année liturgique, l’année A, qui est pour nous également l’année des Saints.

Répondons bien à l’appel de Benoît XVI pour commencer ce temps de l’Avent en priant en communion avec lui pour le respect de la vie naissante : « A travers une note de la Congrégation pour le Culte divin et le Conseil pontifical pour la famille, le Saint Père a manifesté son désir de voir célébrer dans toute l’Église une Veillée de prière pour toute vie naissante. Lui-même la présidera lors des Vêpres du 1° Dimanche de l’Avent à Saint Pierre de Rome le 27 novembre prochain. Le Pape Benoît XVI souhaite que cette veillée puisse être célébrée en impliquant également les fidèles dans les paroisses, les communautés religieuses, les associations et les mouvements ». Nous n’avons pas d’autres précisions sur le déroulement de cette veillée pour la vie présidée par Benoît XVI, au moment où nous écrivons cette Consigne de cordée. En tous nos Foyers, nous nous efforcerons de répondre aux appels de notre Saint-Père. Mettez-vous en contact avec notre Foyer le plus proche de chez vous pour savoir ce que nous ferons concrètement.

Toute notre Famille Missionnaire de Notre-Dame vous remercie chaleureusement de vos prières et de votre générosité. Elle vous assure de ses prières journalières. Avec vous, nous voulons entrer dans les dernières étapes de la préparation de la Fête de Notre-Dame des Neiges, le samedi 11 décembre prochain, dont le thème, qui a été annoncé l’année dernière, est : « la transmission de la Foi ». Continuons, sans nous lasser à prier pour la paix et la conversion des cœurs. Nous devons croire et espérer que rien n’est impossible à Dieu. Celui qui a converti les cœurs de Marie Magdeleine, de Zachée, de Matthieu, d’Augustin, de Charles de Jésus est capable - par sa Toute Puissance - de convertir les cœurs de ceux qui Le combattent ou Le marginalisent aujourd’hui. Confions sans nous lasser les hommes de notre temps au Cœur immaculé de Marie et vivifions notre dévotion aux premiers samedis du mois. Je vous bénis affectueusement en vous envoyant l’expression de notre amitié religieuse in Nomine Domini. N’ayons pas peur de vouloir être des saints !

Père Bernard

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