octobre 2012 : Je crois au pardon des péchés !
Du 8 au 15 novembre : je crois au pardon des péchés (CEC 976-987) !
Méditons sur la joie de savoir nos péchés pardonnés par Dieu ! Notre Seigneur a lié le pardon des péchés à la foi et au Baptême (Mc 16, 15-16). Le Baptême, premier et principal sacrement du pardon des péchés, nous unit au Christ mort pour nos péchés et ressuscité pour notre justification (cf. Rm 4, 25). Nous vivons dans une vie nouvelle (Rm 6, 4). Mais la grâce du Baptême ne délivre personne des infirmités de la nature et du combat spirituel. C’est par le sacrement de Pénitence que le baptisé peut être réconcilié avec Dieu et avec l’Église. Les pères l’ont appelé "un baptême laborieux".
Le Catéchisme parle du pouvoir des clefs par lequel l’Eglise peut pardonner. C’est dans cette Église que l’âme revit, elle qui était morte par les péchés, afin de vivre avec le Christ, dont la grâce nous a sauvés. Il n’y a aucune faute, aussi grave soit-elle, que la Ste Église ne puisse remettre. Il n’est personne, si méchant et si coupable qu’il soit, qui ne doive espérer avec assurance son pardon, pourvu que son repentir soit sincère. Le Christ qui est mort pour tous les hommes, veut que, dans son Église, les portes du pardon soient toujours ouvertes à quiconque revient du péché (cf. Mt 18, 21-22).
La catéchèse s’efforcera d’éveiller et de nourrir chez les fidèles la foi en la grandeur incomparable du don que le Christ ressuscité fait à son Église : « Il veut que ses disciples aient un pouvoir immense, que ses pauvres serviteurs accomplissent en son nom tout ce qu’il avait fait quand il était sur la terre ». « Les prêtres ont reçu un pouvoir que Dieu n’a donné ni aux anges ni aux archanges. Dieu sanctionne là-haut tout ce que les prêtres font ici-bas ». « Si dans l’Église il n’y avait pas la rémission des péchés, nul espoir n’existerait, nulle espérance d’une vie éternelle et d’une libération éternelle. Rendons grâce à Dieu qui a donné à son Église un tel don » (S. Augustin).
Oui, rendons grâce à Dieu et émerveillons-nous d’un tel don ! Soyons également les apôtres de la Miséricorde divine !