octobre 2013 : Vivre dans la Vérité sans redouter le jour du Jugement !
Du 24 au 30 : Vivre dans la vérité sans redouter le Jour du Jugement ! (CEC 679)
Le CEC enseigne :
« le Christ est Seigneur de la vie éternelle. Le plein droit de juger définitivement les œuvres et les cœurs des hommes Lui appartient en tant que Rédempteur du monde. Il a "acquis" ce droit par sa Croix. Aussi le Père a-t-il remis "le jugement tout entier au Fils" (Jn 5,22). Or, le Fils n'est pas venu pour juger, mais pour sauver (Jn 3,17) et pour donner la vie qui est en lui (Jn 5,26). C'est par le refus de la grâce en cette vie que chacun se juge déjà lui-même (Jn 3,18), reçoit selon ses œuvres (1Co 3,12-15) et peut même se damner pour l'éternité en refusant l'Esprit d'amour (Mt 12,32) ».
Cet important approfondissement du CEC sur le Jugement universel doit être fidèlement et intégralement retransmis. Il appartient à la Foi de l’Eglise ! Le Règne du Christ ne sera vraiment accompli que lorsque le Mal sera définitivement vaincu. La venue du Christ Roi et le Jugement universel seront donc l’accomplissement du mystère de l’Incarnation rédemptrice et marqueront la victoire définitive de Dieu sur toutes les forces du Mal, qui s’opposent à Lui depuis la révolte de Lucifer et des démons. Jésus sera alors vraiment révélé comme le Christ Roi, le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois.
Est-il possible de concilier Jn 3, 17 ("le Fils n’est pas venu pour juger") avec ce 7e article ("d’où il viendra pour juger") ? Des exégètes enseignent : «Ce que l'on appelle traditionnellement le «Jugement dernier» n'est donc pas à comprendre comme un procès, mais plutôt comme le constat de ce que l'homme a fait de sa liberté. Chez Matthieu, ce qui compte, ce n'est pas la rectitude de la doctrine, mais la charité vécue en actes, car tout ce que vous aurez fait aux petits, c'est à moi que vous l'avez fait » (Mt 5,8).
Dans sa première venue, Jésus a annoncé l’Evangile, rencontré les personnes, guéri, accompli des miracles et réalisé à la perfection l’œuvre de la Rédemption. Son Eglise continue aujourd’hui sa Mission. Chaque homme, librement, accueille ou refuse la Miséricorde divine qui lui est offerte par Dieu. En ce sens, c’est bien chacun qui se juge comme le dit le CEC. Mais Jésus, le Roi des rois, doit exercer son autorité et séparer définitivement les bénis du Père des maudits. Les signes de la royauté du Messie, annoncés par les prophètes de l’AT, doivent impérativement être donnés : le Messie doit instaurer son Règne éternel de liberté, vérité, justice et amour. Un Règne sans justice ne peut pas être le vrai Règne du Christ Roi. Mais ce Règne de Justice est aussi Règne de liberté, de vérité et d’amour. La prophétie du Ps 85 (11-14) sera pleinement réalisée au jour du Jugement dernier : «Proche est son salut pour qui le craint, et la Gloire habitera notre terre. Amour et Vérité se rencontrent, Justice et Paix s'embrassent; Vérité germera de la terre, et des cieux se penchera la Justice; Yahvé lui-même donnera le bonheur et notre terre donnera son fruit; Justice marchera devant lui et de ses pas tracera un chemin ».
Soyons de fidèles témoins de cette vérité révélée qu’est le Jugement dernier et concluons l’année de la Foi avec une confiance renouvelée en Jésus. Il est le Vivant, Il est le Roi des rois et Seigneur des seigneurs ! Viens, Seigneur Jésus, Marana Tha !