septembre 2012 : Célébrons, confiants, le 50e anniversaire de Vatican II !

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Du 8 au 15 octobre: célébrons, confiants, le 50e anniversaire de Vatican II !

Cette deuxième semaine du mois d’octobre sera très importante pour l’Eglise universelle. Le 11 octobre, en tous nos Foyers, nous vivrons en direct grâce à KTO, à 10 h, la Messe d’ouverture de l’année de la Foi présidée par Benoît XVI. Nous invitons nos amis à vivre avec nous cette journée dans la joie et l’action de grâce. Nous prendrons le repas ensemble et, après l’Office du milieu du jour et le chapelet, nous chanterons à 15h la Messe de Sainte Marie Mère de Dieu, comme le 11 octobre 1962.

Ne nous laissons pas influencer par les critiques contre ce Grand Concile. Paul VI, Jean-Paul II et Benoît XVI, Papes qui ont vécu ce Concile, en incarnent sa vraie interprétation : fidélité à la Tradition et ouverture aux hommes de notre temps.

Avec le 50e anniversaire du Concile Vatican II, nous célébrerons aussi, le 11 octobre, le 30e anniversaire de la promulgation du Catéchisme de l’Eglise Catholique (CEC), grand don de Dieu pour l’Eglise et le monde ! Pour nous aider à bien préparer le grand événement de ce 11 octobre, citons des extraits de l’allocution de Paul VI, le 7 décembre 1965, au terme du Concile :

"Notre Concile s'est très vivement intéressé à l'étude du monde moderne. Jamais peut-être comme en cette occasion, l'Eglise n'a éprouvé le besoin de connaître, d'approcher, de comprendre, de pénétrer, de servir, d'évangéliser la société qui l'entoure, de la saisir et, pour ainsi dire, de la poursuivre dans ses rapides et continuelles transformations... L'humanisme laïque et profane - religion de l'homme qui se fait Dieu - était apparu dans sa terrible stature et avait, en un certain sens, défié le Concile. Qui pourrait accuser le Concile de manquer d'esprit religieux et de fidélité à l'Evangile pour avoir choisi cette orientation de base, si l'on se rappelle que c'est le Christ Lui-même qui nous a appris à regarder l'amour pour nos frères comme le signe distinctif de ses disciples (cf. Jn 13, 35) et si on laisse résonner dans son cœur les paroles de l'apôtre : Qui n'aime pas son frère qu'il voit, comment pourrait-il aimer Dieu qu'il ne voit pas (1 Jn 4, 20) ? »

Paul VI était heureux de dire que l’homme moderne, le Concile l'avait rencontré en vérité sans anathèmes ! L'Eglise s’est faite son Bon Samaritain en considérant son double visage : sa grandeur et sa misère.

"Mais il faut reconnaître, disait Paul VI, que le Concile, une fois jugé l'homme, s'est arrêté bien plus à cet aspect heureux qu'à son aspect malheureux. Son attitude a été nettement et volontairement optimiste". "Un courant d'affection et d'admiration a débordé du Concile sur le monde humain moderne".

L'Eglise voulant imiter le Christ Serviteur se proclame la servante de l'humanité. Jean-Paul II aimait dire que, pour le Christ, servir c’était régner.

"La mentalité moderne, disait encore Paul VI, habituée à juger toutes choses d'après leur valeur, c'est-à-dire leur utilité, voudra bien admettre que la valeur du Concile est grande au moins pour ce motif : tout y a été orienté à l'utilité de l'homme... La religion catholique est pour l'humanité : en un certain sens elle est la vie de l'humanité... Pour connaître l'homme, l'homme vrai, l'homme tout entier, il faut connaître Dieu... La religion catholique est la vie, parce qu'elle décrit la nature et la destinée de la vie ; elle donne à celle-ci son véritable sens. Elle est la vie, parce qu'elle constitue la loi suprême de la vie et qu'elle infuse à la vie cette énergie mystérieuse qui la rend, Nous pouvons dire, divine. L’appel de l’Eglise n'est pas autre chose qu'un appel amical et pressant qui convie l'humanité à retrouver, par la voie de l'amour fraternel, ce Dieu dont on a pu dire : «S'éloigner de Lui, c'est périr ; demeurer en Lui, c'est renaître ; habiter en Lui c'est vivre» (St Augustin)... Voilà ce que nous espérons pour l'humanité tout entière qu'ici nous avons appris à aimer davantage et à mieux servir".

Puisse la célébration du cinquantième anniversaire de Vatican II nous faire participer au souffle missionnaire de Paul VI et des Pères du Concile Vatican II, souffle missionnaire qui continue d’animer notre Pape Benoît XVI. Ne nous décourageons pas : le renouveau dans le Saint-Esprit, voulu par Jean XXIII en convoquant le Concile Vatican II, est vraiment en germe. Jean-Paul II ne s’est pas trompé : nous vivons le nouveau printemps de l’Eglise. Prions et agissons pour hâter le triomphe du Cœur immaculé de Marie qui préludera à la civilisation de l’Amour et au triomphe de l’Amour du Cœur de Jésus dans les cœurs. Soyons confiants en la puissante intercession de Notre-Dame du Rosaire.

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