septembre 2016 : Se former au combat spirituel et à la connaissance de la vraie foi !

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Téléchargez la consigne spirituelle du mois au format PDF La quatrième rubrique : formation.             Nos Fondateurs ont fondé les cordées dans le but d’aider ses membres à éduquer leur cœur à la ressemblance des Cœurs de Jésus et de Marie et de répondre à l’appel de Dieu : « soyez saints parce que Je suis Saint » (Lv 19,2). Le premier point important de cette rubrique formation concerne la liberté. Se décider pour la sainteté est, en effet, une décision personnelle. Personne ne peut prendre la décision à notre place ! Mais pour prendre une telle décision fondamentale, il est nécessaire de se former. La formation concrète peut être le choix d’un effort concret pour lutter contre une des 7 tendances que l’on appelle « péchés capitaux » : orgueil, avarice, impureté, gourmandise, envie, colère, paresse. Attention: ne cherchons pas à lutter contre les 7 tendances en même temps, car nous nous découragerions ! Un autre effort de formation important concerne le discernement pour exercer le bon esprit critique et ne pas se laisser influencer par les opinions dominantes.             Méditons cet article du Credo de Paul VI: « Nous croyons que la Messe célébrée par le prêtre représentant la personne du Christ en vertu du pouvoir reçu par le sacrement de l’ordre, et offerte par lui au nom du Christ et des membres de son Corps mystique, est le sacrifice du calvaire rendu sacramentellement présent sur nos autels. Nous croyons que, comme le pain et le vin consacrés par le Seigneur à la Sainte Cène ont été changés en son Corps et son Sang qui allaient être offerts pour nous sur la croix, de même le pain et le vin consacrés par le prêtre sont changés au corps et au sang du Christ glorieux siégeant au ciel, et Nous croyons que la mystérieuse présence du Seigneur, sous ce qui continue d’apparaître à nos sens de la même façon qu’auparavant, est une présence vraie, réelle et substantielle.             Le Christ ne peut être ainsi présent en ce sacrement autrement que par le changement en son corps de la réalité elle-même du pain et par le changement en son sang de la réalité elle-même du vin, seules demeurant inchangées les propriétés du pain et du vin que nos sens perçoivent. Ce changement mystérieux, l’Église l’appelle d’une manière très appropriée transsubstantiation. Toute explication théologique, cherchant quelque intelligence de ce mystère, doit pour être en accord avec la foi catholique, maintenir que, dans la réalité elle-même, indépendante de notre esprit, le pain et le vin ont cessé d’exister après la consécration, en sorte que c’est le corps et le sang adorables du Seigneur Jésus qui dès lors sont réellement devant nous sous les espèces sacramentelles du pain et du vin, exactement comme le Seigneur l’a voulu, pour se donner à nous en nourriture et pour nous associer à l’unité de son Corps mystique. L’unique et indivisible existence du Seigneur glorieux au ciel n’est pas multipliée, elle est rendue présente par le sacrement dans les multiples lieux de la terre où la messe est célébrée. Et elle demeure présente, après le sacrifice, dans le Saint Sacrement, qui est, au tabernacle, le cœur vivant de chacune de nos églises. Et c’est pour nous un devoir très doux d’honorer et d’adorer dans la sainte hostie, que nos yeux voient, le Verbe incarné qu’ils ne peuvent pas voir et qui, sans quitter le ciel, s’est rendu présent devant nous »              Nous pouvons reprendre le texte « Dominus Iesus », donné par le Cardinal Joseph Ratzinger en l’an 2000 dont nous citons la conclusion : « Pour proclamer à nouveau et éclairer certaines vérités de foi, la présente Déclaration a voulu suivre l'exemple de l'apôtre Paul face aux Corinthiens: « Je vous ai donc transmis en premier lieu ce que j'avais moi-même reçu » (1 Co 15,3). Vis-à-vis de certaines propositions problématiques voire même erronées, la réflexion théologique est appelée à confirmer la foi de l'Eglise et à donner raison de son espérance avec conviction et efficacité.             À propos de la vraie religion, les Pères du Concile Vatican II ont affirmé: « Cette unique et vraie religion, nous croyons qu'elle subsiste dans l'Église catholique et apostolique à qui le Seigneur Jésus a confié le mandat de la faire connaître à tous les hommes, lorsqu'il dit aux apôtres: “Allez, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit” (Mt 28,19-20). Tous les hommes, d'autre part, sont tenus de chercher la vérité, surtout en ce qui concerne Dieu et son Église; et quand ils l'ont connue, de l'embrasser et de lui être fidèles ».             La révélation du Christ continuera d'être dans l'histoire « la vraie étoile sur laquelle s'oriente » toute l'humanité: « La Vérité, qui est le Christ, s'impose comme une autorité universelle ». Le mystère chrétien dépasse en effet toute limite d'espace et de temps; il réalise l'unité de la famille humaine: « Des divers lieux et des différentes traditions, tous sont appelés dans le Christ à participer à l'unité de la famille des fils de Dieu [...]. Jésus abat les murs de division et réalise l'unification de manière originale et suprême, par la participation à son mystère. Cette unité est tellement profonde que l'Église peut dire avec saint Paul: “Vous n'êtes plus des étrangers ni des hôtes; vous êtes concitoyens des saints, vous êtes de la maison de Dieu” (Ep 2,19) ».

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