Le dimanche dans la famille du Pape

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Lors de la veillée "fête des témoignages " à l'occasion de la VIIe fête des familles à Milan, le saint Père a répondu d'abondance de coeur à plusieurs questions posées par différntes familles du monde entier. A une petite fillette vietnamienne, qui demandait si Benoît XVI pouvait lui parer du temps où il était "petit comme elle" le Pape a réponu par ce portrait de la famille Ratzinger, image d'une famille chrétienne, et témoignage de la place privilégiée du dimanche pour la vie familiale... CAT TIEN (fillette du Viet-Nam) :J’aimerais beaucoup savoir quelque chose de ta famille et de quand tu étais petit comme moi…

«Le point essentiel pour la famille était pour nous toujours le dimanche, mais le dimanche commençait déjà le samedi après-midi. Le père nous faisait les lectures, les lectures du dimanche, dans un livre très répandu en ce temps là en Allemagne, où les textes étaient aussi expliqués.

Ainsi commençait le dimanche : nous entrions déjà dans la liturgie, dans une atmosphère de joie. Le lendemain nous allions à la messe. J’habitais près de Salzbourg, donc nous avons eu beaucoup de musique – Mozart, Schubert, Haydn – et quand commençait le Kyrie c’était comme si le ciel s’ouvrait. Et ensuite à la maison, naturellement le grand déjeuner ensemble était important. Et puis nous avons beaucoup chanté : mon frère est un grand musicien, il a fait des compositions pour nous tous déjà quand il était enfant, ainsi toute la famille chantait. Mon papa jouait de la cithare et chantait ; ce sont des moments inoubliables. Puis, naturellement, nous avons fait ensemble des voyages, des promenades ; nous étions proches d’un bois et marcher ainsi dans les bois était quelque chose de très beau : aventures, jeux etc. En un mot, nous n’étions qu’un cœur et une âme, avec beaucoup d’expériences communes, même dans des temps très difficiles, parce que c’était le temps de la guerre, d’abord de la dictature, ensuite de la pauvreté. Mais cet amour réciproque qu’il y avait entre nous, cette joie aussi pour des choses simples était forte et ainsi on pouvait dépasser et supporter aussi ces choses. Il me semble que ceci fut très important : que de petites choses aussi ont donné de la joie, parce qu’ainsi s’exprimait le cœur de l’autre. Et ainsi nous avons grandi dans la certitude qu’il est bon d’être un homme, parce que nous voyions que la bonté de Dieu se reflétait dans les parents et dans les frères. Et, pour dire la vérité, si je cherche à imaginer un peu comment ce sera dans le Paradis, il me semble toujours être le temps de ma jeunesse, de mon enfance. Ainsi, dans ce contexte de confiance, de joie et d’amour, nous étions heureux et je pense que dans le Paradis ce devrait être semblable à ce que c’était dans ma jeunesse. En ce sens j’espère aller « à la maison », en allant vers « l’autre partie du monde ». »

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