Vivre le mariage avec Jésus : on peut partir en sécurité !

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Alors que le pape François rencontrera le 14 février des fiancés du monde entier à Rome, salle Paul VI, Revenons sur son enseignements sur le mariage, donné aux jeunes italiens lors de sa visite à Assise !

Oui, c’est vrai, il faut du courage pour former une famille ! Il faut du courage ! (...) Qu’est-ce que le mariage ? Deux chrétiens qui se marient ont reconnu dans leur histoire d’amour l’appel du Seigneur, la vocation à faire de deux personnes, un homme et une femme, une seule chair, une seule vie. Et le Sacrement du mariage enveloppe cet amour avec la grâce de Dieu, il l’enracine en Dieu même. Avec ce don, avec la certitude de cet appel, on peut partir en sécurité, on n’a peur de rien, on peut tout affronter, ensemble !

Où trouver la force?

Pensons à nos parents, à nos grands-parents ou arrières grands-parents : ils se sont mariés dans des conditions beaucoup plus pauvres que les nôtres, certains en temps de guerre, ou d’après-guerre; certains ont émigré, comme mes parents. Où trouvaient-ils la force ? Ils la trouvaient dans la certitude que le Seigneur était avec eux, que la famille est bénie par Dieu à travers le sacrement du mariage, et que la mission de mettre au monde les enfants et de les éduquer est bénie. Avec ces certitudes, ils ont surmonté les épreuves les plus dures. C’étaient des certitudes simples, mais vraies, elles formaient les colonnes qui soutenaient leur amour. Leur vie n’a pas été facile, il y a eu des problèmes, tant de problèmes. Mais ces certitudes les aidaient à avancer. Et ils ont réussi à fonder une belle famille, à donner la vie, à faire grandir leurs enfants.

Le mariage, pour toute la vie ?

Chers amis, ce fondement moral et spirituel est nécessaire pour bien construire, de façon solide ! Aujourd’hui, ce fondement n’est plus garanti par les familles et par la tradition sociale. Ou plutôt, la société dans laquelle vous êtes nés privilégie les droits individuels plutôt que la famille — ces droits individuels —, elle privilégie les relations qui durent jusqu’à ce qu’apparaissent des difficultés, et c’est pourquoi elle parle parfois de rapport de couple, de famille et de mariage de manière superficielle et équivoque. Il suffirait de regarder certaines émissions télévisées pour voir ces valeurs ! Combien de fois les curés — moi aussi parfois je l’ai entendu — entendent un couple qui vient de se marier : « Mais vous savez que le mariage c’est pour toute la vie ? ». « Ah, nous, nous nous aimons beaucoup, mais... nous resterons ensemble tant que dure l’amour. Quand il finira, chacun de son côté ». C’est l’égoïsme : quand je ne le sens pas, je brise le mariage et j’oublie ce « une seule chair » qui ne peut pas se diviser. Il est risqué de se marier : c’est risqué ! C’est cet égoïsme qui nous menace, parce qu’à l’intérieur de nous tous, nous avons la possibilité d’une double personnalité : celle qui dit : « Moi, libre, je veux cela... » et l’autre qui dit : « Moi, je, avec moi, pour moi... ». L’égoïsme toujours, qui revient et ne sait pas s’ouvrir aux autres.

Rejeter la culture du provisoire !

L’autre difficulté est cette culture du provisoire : il semble que rien ne soit définitif. Tout est provisoire. Comme je l’ai dit auparavant : bof, l’amour, tant que ça dure. Un jour, j’ai entendu un séminariste — un brave séminariste — qui disait : « Je veux devenir prêtre, mais pendant dix ans. Après, je verrai ». C’est la culture du provisoire, et Jésus ne nous a pas sauvés provisoirement : il nous a sauvés définitivement !

Des réponses nouvelles !

Mais le Saint-Esprit suscite toujours des réponses nouvelles aux nouvelles exigences ! Et ainsi se sont multipliés dans l’Église les parcours pour fiancés, les cours de préparation au mariage, les groupes de jeunes couples dans les paroisses, les mouvements familiaux... Ils sont une richesse immense ! L’imagination — permettez-moi de dire cela — l’imagination du Saint-Esprit est infinie, mais elle est aussi très concrète ! Alors, je voudrais vous dire de ne pas avoir peur de faire des pas définitifs, n’ayez pas peur de les faire. N’ayez pas peur des pas définitifs dans la vie, comme celui du mariage : approfondissez votre amour, en respectant les temps et les expressions, priez, préparez-vous bien, puis ayez confiance que le Seigneur ne vous laisse pas seuls ! Faites-le entrer dans votre maison comme quelqu’un de la famille, Il vous soutiendra toujours.

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