J’appelle toutes les âmes consacrées à se livrer totalement à moi !

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Homélie pour la fête de Bienheureuse Dina Bélanger

Vendredi 4 septembre 2020

Une vie dans le Christ

Bienheureuse Dina Belanger, en religion sœur Marie-Cécile-de-Rome, va nous aider à nous préparer à la célébration des vœux perpétuels de notre sœur demain et à bien vivre aujourd’hui notre premier vendredi du mois.

Dina Bélanger est née le 30 avril 1897 à Québec, fille unique des ses parents. Cette même année décédait sainte Thérèse de l’enfant Jésus, dont elle va, en quelque sorte, continuer la mission.

Dès l’âge de huit ans, Dina commence des études musicales. Quand elle a 17 ans, l’organiste de la paroisse Notre-Dame-de-Jacques-Cartier, devient son professeur. Il décèle chez elle un talent musical exceptionnel et il en parle au curé de la paroisse. Celui-ci conseille aux parents de Dina de la faire étudier au conservatoire de New York. Pendant 2 ans, Dina fréquente ce conservatoire tout en demeurant chez des Religieuses, les Religieuses de  Jésus-Marie. Elle remporte de brillants succès en musique. À son retour à Québec, Dina habite chez ses parents, donne de concerts en faveur d’œuvres de charité de Québec et assiste sa mère comme bénévole à la paroisse.

Mais, dès son enfance, Dina avait entendu l’appel du Christ à tout quitter pour le suivre. C’est ainsi que le 11 août 1921, elle entre au couvent Jésus-Marie de Sillery, elle a 24 ans. 2 ans plus tard, elle fait profession en la fête de l’Assomption de Notre Dame, sous le nom de sœur Marie Sainte-Cécile-de-Rome, puis elle est envoyée dans un couvent près de Québec, où elle enseigne la musique. Elle n’y demeure que cinq semaines car, après avoir soigné une élève malade, elle contracte la fièvre scarlatine et doit revenir à Sillery, où la maladie dégénère en tuberculose.

Dès lors, sœur Marie Sainte-Cécile-de-Rome, consume sa vie dans l’amour et la souffrance, en enseignant par intermittence la musique aux jeunes, qui découvrent en elle une amie privilégiée du Seigneur. Elle meurt le 4 septembre 1929, à l’âge de 32 ans, après huit ans de vie religieuse.

C’est par son autobiographie, écrite à la demande des supérieures de sa communauté et publiée en 1934 sous le titre Une vie dans le Christ, que nous connaissons l’âme de Dina Bélanger. Ainsi se réalise la promesse de Notre Seigneur faite à Dina peu avant son entrée au couvent : « Tu feras du bien surtout par tes écrits ».

Sa spiritualité est centrée sur le Cœur de Jésus, spécialement sur ce Cœur présent dans le sacrement de l’Eucharistie. Lors de la messe de béatification, le 20 mars 1993, Jean Paul II disait : « De cette fidélité aux intentions du Cœur eucharistique de Jésus et du Cœur immaculé de sa Mère, jaillissent les traits les plus simples et les plus beaux de charité à l'égard de ses Sœurs. Comme si elle avait reçu la grâce de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, sortie de ce monde l'année même de sa propre naissance, Dina Bélanger veut "consumer le monde entier dans l'amour"; elle devient apôtre et missionnaire selon le cœur de Dieu. » 

Jean Paul II ajoute : « L'accueil de Jésus dans notre vie, l'amour de la Vierge très Sainte, l'esprit fraternel dans les communautés, telles sont les grâces que nous pouvons demander au Seigneur par l'intercession de Dina. »

Citons aussi une supplique de Notre-Seigneur adressée à Dina le 5 mai 1927 :

«  Je te fais voir toute la multitude des âmes consacrées jusqu’à la fin des temps pour te faire comprendre le rayonnement, même d’une seule âme entièrement livrée à moi, sur toutes les autres âmes. Tu vois que, par elle, mes rayons s’étendent au loin, au loin, à l’extrême limite, c’est-à-dire que je fais du bien jusqu’à la fin des temps.

J’appelle toutes les âmes consacrées à se livrer totalement à moi, à me laisser agir librement en elles comme je le veux. Je les appelle toutes. Et tu vois comme il y en a bien peu qui ne me refusent rien […]

Ma petite épouse, écoute…écoute bien…Si toutes les âmes consacrées ne me refusaient rien, si elles me laissaient sans cesse librement agir en elles, toutes les autres âmes seraient sauvées. Oui, toutes les autres âmes seraient sauvées. […] Ma petite épouse, si je vois tomber tant d’âmes dans l’enfer, c’est sans doute parce qu’elles le veulent, mais c’est aussi à cause de l’abus que les âmes consacrées font de mes grâces.

Prie et supplie, par ma très sainte Mère et par mon Cœur divin, prie et supplie mon Père céleste de sauver et de sanctifier toutes les âmes. Prie-le et supplie-le  de sanctifier toutes les âmes consacrées. […] Supplier, cela veut dire prier avec instance, prier sans se lasser, prier avec l’assurance d’être exaucé. Prie et supplie ! 

Fais, de la journée du vendredi, une journée de supplication. Prie et supplie ! »

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