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Publié le dans la rubrique (In Altum n° 104)

Cause des saints



Nous nous réjouissons du décret de béatification du cardinal Jozsef Mindszensty, primat de Hongrie et héros de la résistance au communisme, et de la canonisation prochaine du cardinal John Henry Newman (photo), un deuxième miracle obtenu par son intercession ayant été reconnu. Il s’agit d’une maman ayant survécu à une grossesse qui aurait pu être mortelle pour elle. Benoît XVI, qui l’a béatifié en 2010, à Birmingham, le qualifiait de théologien « à l’intelligence fine et à la plume féconde ».


25 ans de l’académie pontificale pour la vie


L'Académie pontificale pour la vie fut fondée par Saint Jean-Paul II par le motu proprio Vitae mysterium, le 11 février 1994, afin « d'étudier, d'informer et de former » au sujet des « principaux problèmes biomédicaux et juridiques relatifs à la promotion et à la défense de la vie, surtout dans le rapport qu'ils ont avec la morale chrétienne et les directives du magistère de l'Église ». Le Pr Jérôme Lejeune (photo), grand ami du Pape, en devint le premier président jusqu'à sa mort, le 3 avril 1994. Il était l’auteur du « serment des serviteurs de la vie », que prononçaient tous les membres de cette académie : « Devant Dieu et devant les hommes, nous attestons que tout être humain est pour nous une personne. De la fécondation à la mort naturelle, c’est le même être qui s’épanouit, mûrit et meurt. Le respect absolu des patients ne dépend ni de leur âge ni d’infirmité qui pourrait les accabler. De même que la médecine reste au service de la vie finissante, de même elle la protège dès son commencement. Dès la conception, la personne est indisponible. L’œuf fécondé, l’embryon, le fœtus, le nouveau-né, ne peut être ni donné, ni vendu. Nul ne peut le soumettre à une exploitation […] »



La bataille finale entre Dieu et le royaume de Satan continue

L’Assemblée nationale a voté la suppression des mots « père » et « mère » des formulaires scolaires et leur remplacement par parent 1 et 2. Le député LREM qui défendait le texte juge que « père » et « mère » correspondent à des « schémas de pensée un peu arriérés ».


Mgr Feillet, président du Conseil Famille et société de la CEF, a réagi à cette tentative « qui, au prétexte d’unifier les démarches administratives, déconstruit la réalité familiale. Il n’est pas indifférent pour un enfant de se recevoir d’un père et d’une mère. […] L’école, en particulier, se doit de participer à cette perception profondément structurante. » Il dénonce « le énième avatar de la théorie du genre qui voudrait qu’il soit indifférent d’avoir des parents de même sexe ou de sexes différents ». Et, pour souligner « le ridicule de cet amendement », il s’interroge : « Faut-il se demander qui serait le numéro un et qui serait le numéro deux parmi les parents ? Et, en cas de divorce, le numéro deux deviendra-t-il numéro un ? »


Nous laissons à nos députés le soin de trancher ; cela mérite bien un amendement.

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