In Altum

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L'OMNIPRESENCE DE L'EGLISE

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 11)

Benoît XVI en Grande-Bretagne

 Annoncée comme difficile, la visite d’État du Saint Père a été… « successful » !

C’est désormais traditionnel : à l’approche de chaque voyage apostolique de Benoît XVI dans les différents pays du monde, les médias pronostiquent un échec cinglant, avant de devoir reconnaître, en réalité, le grand succès de la visite du pape.       La visite d'État de quatre jours de Benoît XVI au Royaume-Uni -le dix-septième voyage apostolique de Benoît XVI  - en dehors  de l'Italie-  n’a pas dérogé à la règle. Petit retour sur les moments-clefs de ce merveilleux voyage apostolique  de notre Saint-Père :

 L’accueil de la Reine

- Le voyage du Saint-Père a débuté jeudi matin par la rencontre avec la reine Elisabeth II et un chaleureux accueil de la part des Ecossais. Une rencontre privée entre la reine, le prince Philip, duc d’Edimbourg et le pape a eu lieu dans le palais de Holyroodhouse. Le pape a été acclamé le long d'un long parcours entre le palais royal et le palais épiscopal de l'archevêque de Saint-Andrews et Edimbourg, le cardinal Keith Michael Patrick O'Brien : le pape portait bien visiblement sur ses épaules l’écharpe écossaise qui lui avait été offerte. - Benoît XVI, qui a rejoint la Grande-Bretagne le vendredi, est le premier chef de l'Eglise romaine à avoir été invité par le Parlement de Londres. Dans le grand hall de Westminster où fut décapité Thomas More et où aucun pape n'avait jamais pénétré, il a prononcé un discours historique, développant des thèmes qui lui sont particulièrement chers : la raison et  la foi,  la contribution de l'Eglise au bien commun par le débat de fond, l'urgence de donner à la démocratie des fondements moraux objectifs.

 Visite au Lambeth

- Benoît XVI a aussi été accueilli au palais londonien de Lambeth, la résidence du chef spirituel de l'Église d'Angleterre, l'archevêque de Cantorbéry, Rowan Williams. Ce dernier a eu des paroles témoignant de sa profonde affection envers le pape, se félicitant de sa visite : « L'accueil fait au pape de la part des évêques anglicans, des gens de la rue, et naturellement au Westminster Hall, a été extrêmement positif. Et sans aucun doute, la prière œcuménique du soir à l'abbaye a été intensément émouvante pour toutes les personnes présentes ». - Le sommet du voyage apostolique du Saint-Père résidait dans la béatification, exceptionnellement présidée par le pape,   du cardinal Newman, le dimanche 19 à Birmingham. Après le rite de béatification, l'immense portrait du cardinal anglais situé derrière l'autel, a été dévoilé. Né à Londres en 1801, ce prêtre anglican, passionné par la découverte des Pères de l'Église, décida de rallier l'Eglise catholique en 1845. Il a été créé cardinal en 1879 et est mort en 1890. - Soulignons enfin, pour conclure, les paroles très positives de David Cameron, premier ministre du Royaume-Uni. Venu saluer le pape à son départ de Grande-Bretagne, dimanche en début de soirée, David Cameron a qualifié la visite de Benoît XVI d' « historique » et « incroyablement émouvante ». Vraiment, notre pape est formidable !  Prière pour la Terre Sainte                                                                                            Le 14 septembre, le Grand Maître de l'ordre des chevaliers du Saint-Sépulcre, le cardinal John P. Foley, a envoyé une lettre aux 26.000 membres de l'ordre, afin qu'ils prient pour la paix en Terre Sainte, condition de la présence de nos frères chrétiens sur cette terre qui nous est si chère : « Tous au Moyen-Orient bénéficieraient d'une paix juste et durable entre Israël et la Palestine, mais nos frères chrétiens en bénéficieraient probablement comme jamais. La plupart d'entre eux pourraient rester sur cette terre sacrée qui a vu la vie, la mort et la résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ».

 Des reliques de saints traversent la Volga

Un navire transportant les reliques de huit saints du premier millénaire de l'Église a commencé en Russie un voyage œcuménique historique le long du fleuve Volga. Le bateau a été baptisé « FR. Werenfried » du nom du religieux fondateur de l’Aide à l'Eglise en Détresse. Les reliques appartiennent à des saints importants tant pour l’Église catholique que pour l'Église orthodoxe : Jean-Baptiste, Anne, l'apôtre Bartholomée, les martyrs Etienne et Laurent, Georges, Jean Chrysostome et Cyrille. Le bateau parcourra plus de 3.000 kilomètres, de l'embouchure de la Volga à Moscou, s'arrêtant dans de nombreuses villes, afin de permettre au plus grand nombre de personnes de vénérer les reliques.

Persécutions en Inde

Deux ans après les massacres qui ont eu lieu dans l'Etat indien de l'Orissa et qui avaient fait plusieurs centaines de morts, déplacé près de 50 000  personnes et détruit des milliers de maisons et lieux de culte, les victimes des violences antichrétiennes n'ont toujours pas obtenu justice et vivent  toujours dans la peur. Le gouvernement de l'Orissa avait promis de lutter contre les persécutions et de dédommager les victimes. Mais le 30 août dernier,  Mgr Raphael Cheenath, archevêque catholique de Cuttack-Bhubaneswar, a lancé un sérieux avertissement aux autorités de l’Orissa, qui ont manqué à  leur promesse « d'essuyer les larmes et de panser les plaies.

 L’ÉGLISE…

                       .… en Irak

Chaque mois, nous vous présentons la vie de l’Église dans un pays, pour vous ouvrir à sa dimension universelle. Restera-t-il des chrétiens en Irak ? Dans le berceau de la chrétienté, les chrétiens ont souvent cette idée : fuir le pays, et la guerre. Déjà 750 000 ont abandonné le pays, il n’en reste plus que 400 000. Pourquoi ? Parce que beaucoup doivent laisser activité, maison… s’ils ne veulent pas laisser leur vie. Déjà une campagne médiatique antichrétienne a obligée 2700 de nos frères a quitté Mossoul. Ainsi, soit ils fuient, soit ils forment des villages de chrétiens. Cependant, comment trouver assez de travail? Ainsi certains témoignent : « Je veux quitter l’Irak. Mon activité est presque nulle. J’ai besoin d’être productif » L’Église invite les fidèles à garder une présence chrétienne dans le pays, mais eux rappellent qu’ils ont des enfants à protéger et à nourrir ! Ceci dit, jamais de paroles violentes dans leur bouche, le père Pétros nous dit : « Si vous prenez entre vos doigts un peu de cette poussière, […] vous sentez le sang des chrétiens. L’Irak a beaucoup souffert pour l’amour du Christ. Les chrétiens ont toujours répondu par la paix.»

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