Saint Jean Paul II
Le centième anniversaire de sa naissance !
Bref résumé de sa vie
Le 18 mai fut l’occasion de se souvenir de notre cher pape Jean Paul II. À cette occasion le pape François a célébré une messe sur le tombeau du saint Pape. Benoît XVI, quant à lui, a rédigé une merveilleuse lettre sur son prédécesseur. Il demande en toute humilité que ce saint pape puisse être reconnu comme « grand », à la suite de saint Léon et de saint Grégoire (cf. p. 2).
Karol Wojtyla naquit le 18 mai 1920 à Wadowice. Il fut ordonné prêtre en 1946, évêque en 1958 et créé cardinal en 1967. Il fut un combattant du régime communiste en rappelant que l’athéisme, en supprimant Dieu, supprime l’homme.
À la surprise générale, il est élu Pape le 16 octobre 1978. Ce fut alors l’accomplissement de la prophétie de saint Padre Pio : le Pape polonais qui serait un grand pécheur d’hommes. Commença alors la série de ces cent quatre voyages dans cent vingt-neuf pays différents. Il a parcouru presque trois fois la distance Terre-Lune ! C’est par huit fois qu’il visita la France pour nous rappeler la nécessité de retrouver la fidélité aux promesses de notre Baptême. C’est en France qu’il accomplit en 2004 son dernier voyage hors d’Italie en exhortant les femmes de France à être les « sentinelles de l’Invisible ».
Le pape de Marie
Il insuffla également un élan tout particulier à la dévotion mariale. Sa devise « Totus tuus », tirée de Saint Louis-Marie Grignon de Montfort, est à cet égard significative. Après son attentat, le 13 mai 1981, il accomplit la consécration demandée par la Vierge Marie à sœur Lucie, dernière voyante des apparitions de Fatima. Consécration pleinement réalisée les 24-25 mars 1984 et qui aboutit à la chute du Rideau de fer en 1989. Notre-Dame révéla à sœur Lucie que cette consécration avait évité qu’une guerre atomique éclate en 1985. Notre-Dame guidait celui qui s’était tout donné à Elle.
Le pape des jeunes
Son attachement pour les jeunes lui permis d’avoir l’audace de lancer les JMJ. Là, devant les milliers et même les millions de jeunes venus le rencontrer, Jean-Paul II désirait leur faire découvrir une seule chose : le fait de suivre Jésus rend heureux et libre car Il est notre rédempteur, le Chemin, la Vérité et la Vie, Il répond à toutes les attentes de nos cœurs !
Le pape de l'évangile de la souffrance
Enfin, son dernier témoignage fut celui de la croix. Le 29 mai 1994, Jean-Paul II se livrait : « Et j’ai compris que si je devais introduire l’Église du Christ dans ce troisième millénaire avec la prière, il fallait l’introduire aussi avec la souffrance, avec l’attentat d’il y a treize ans, puis avec ce nouveau sacrifice. Mais pourquoi ces souffrances en cette année de la famille ? Précisément parce que la famille est menacée, parce que la famille est agressée…, le Pape devait à son tour être agressé, il devait souffrir pour que toute famille et le monde voient que c’est un évangile supérieur, l’Évangile de la souffrance, avec lequel on doit préparer le futur, le troisième millénaire de toutes les familles. Ce don de la souffrance, je le dois et j’en rends grâce à la très Sainte Vierge Marie, je comprends qu’il était important d’avoir cet argument devant les puissants du monde : car de nouveau je dois rencontrer ces puissants du monde, et avec quels arguments dois-je leur parler ? Il me reste cet argument de la souffrance. »
Saint Jean-Paul II, priez pour nous !