Et au coeur de l'été
Une loi ni bio et ni éthique -
Des sanctuaires bien déserts... -
et Benoît XVI qui va mieux..
Une loi ni bio et ni éthique
La loi « ni bio ni éthique », ouvrant la « PMA pour toutes » a été votée en seconde lecture à l’Assemblée nationale le 31 juillet. Sur 577 députés, seuls 101 étaient présents… La loi a donc été adoptée par soixante voix contre trente-sept (avec quatre absentions). Parmi ceux qui se sont opposés au texte, notons les noms de Xavier Breton (LR), Marc Le Fur (LR), Agnès Thill (indépendante, ex-LREM), Emmanuelle Ménard (non-inscrite). À noter : l’absence de tous les députés du Rassemblement National, ou encore celle de Guillaume Peltier (LR)…
Cette loi a accentué encore la descente de notre pays dans la culture de mort : en plus de légaliser la « PMA pour toutes », un amendement voté à la sauvette autorise également l’avortement jusqu’à neuf mois (photo), pour « détresse psycho-sociale ». Un critère invérifiable, comme l’a souligné Tugdual Derville, d’Alliance Vita, et qui ouvre un peu plus la voie à toutes les transgressions…
Un 15 août bien désert…
Ce 15 août a été marqué par la situation sanitaire : des sanctuaires désertés, voire fermés, comme à Banneux, en Belgique, où la Vierge des pauvres, venue en 1931 « soulager la souffrance », a dû vivre l’Assomption en quarantaine, sans un seul pèlerin. À Czestochowa, à Lourdes (photo), les pèlerins étaient très peu nombreux pour fêter l’Assomption. À Saint-Pierre-de-Colombier, dans le respect des consignes, entre trois et quatre cents personnes ont pu vivre la Messe. Le Dauphiné libéré a titré ainsi son article : « Les fidèles mobilisés derrière la Famille Missionnaire de Notre-Dame » ! Le soir, le chapelet a été prié au cours d’une veillée très paisible durant laquelle c’est la statue de Notre-Dame des Neiges qui a processionné au milieu des pèlerins.
Benoît XVI se remet-il à écrire ?
La santé de Benoît XVI continue d’agiter la chronique. Au début du mois d’août, tous les grands médias se sont plu à retransmettre la nouvelle que l’état de santé du pape émérite était « extrêmement fragile ». En réalité, le journaliste Peter Seewald qui est venu le rencontrer pour lui présenter la longue biographie qu’il publie sur lui en allemand (environ 1200 pages) a en effet trouvé Benoît XVI souffrant d’un érésipèle. Son secrétaire personnel, cependant, a précisé que si c’était douloureux, cela n’était pas grave. Depuis, Benoît XVI va mieux. On peut noter que la suite des propos de Peter Seewald a peu été retransmise : « Benoît est optimiste et pense qu’il va bientôt retrouver ses forces. Il accepte humblement sa maladie et ne veut pas susciter trop d’attention. Dans l’ensemble, il est de bonne humeur. » Il a encore ajouté : « Ses capacités intellectuelles et sa mémoire ne sont pas affectées, mais sa voix est à peine audible. » Le pape émérite a également déclaré à son hôte que « si ses forces augmentaient à nouveau, il reprendrait peut-être sa plume ».