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Connaissez vous la méthode du sel ?

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 122)

Indice :1955 et ce n'est pas l'année de la mort d'Albert Einstein...

Ce n’est pas d’une date qu’il s’agit, mais du nombre de chiffres qu’a pu réciter, dans l’ordre, Sylvain Arvidieu après trente minutes de mémorisation. N’avez-vous jamais rêvé d’être capable de faire de même ?

 Quelle que soit votre réponse, sachez que dans tous les cas, développer sa mémoire est dans les cordes de tout un chacun. En effet, la mémorisation peut être vue comme un sport : il faut s’entraîner pour pouvoir progresser. Je dirais même plus, s’entraîner permet de progresser !

 Sébastien Martinez, jeune ingénieur diplômé de l’école normale supérieure des mines d’Alès, ne se serait jamais cru prédisposé à être champion de France de la mémoire. Pour lui, ces sommets sont à la portée de tout le monde. Il a même fondé sa propre entreprise qui propose des formations pour apprendre à utiliser et développer sa mémoire. Entre autres méthodes, il nous propose la méthode du SEL (Sens, Enfance et Lien) et celle du SAC (Sélectionner, Association, Connexion). En somme, on peut les résumer en trois points essentiels : être attentif, associer dans l’imaginaire, répéter. Ces trois facteurs se retrouvent très souvent dans les divers moyens mnémotechniques.

 Le premier concerne l’attention. Montaigne disait que l’attention est le burin de la mémoire. Et de fait, plus on est concentré sur ce que l’on souhaite apprendre, mieux l’on retient. Les champions de la mémoire utilisent casque anti-bruit et œillères pour éviter toute distraction.

 Le second réside dans l’association d’idées. Vous en trouverez un exemple très concret sur le site de M. Martinez. Le fait de créer des associations d’idées favorise grandement la mémorisation. Pour cela, il ne faut pas hésiter à faire des associations même loufoques. N’avez-vous pas d’ailleurs constaté qu’une association un peu décalée reste souvent dans notre mémoire, et ce parfois au dépens de notre volonté ?

 Enfin, le dernier facteur est la répétition. Rien à faire, n’en déplaise aux étudiants, une seule lecture ne suffit pas à la mémorisation. Il faut répéter, mentalement, oralement ou à l’écrit, et ce sans s’aider du texte. L’influence de la répétition a été mise en lumière par une loi, la loi de Jost. Il dit en somme que l’oubli est fonction du nombre de répétitions et du temps qui les sépare. Dans les heures qui suivent la première répétition, il faut répéter plusieurs fois. Et plus le temps passe, moins il est nécessaire, normalement, de répéter.

 Fort de ces quelques conseils d’un champion de France, nous sommes armés pour l’entraînement. Outre les compétitions, développer sa mémoire est important pour les études, mais encore pour la vie de tous les jours. Pour les plus zélés, il reste encore de drôles de performances à atteindre. Mentionnons simplement celle de ce Japonais qui a mémorisé les quelque 83 431 premières décimales de pi, et les a récitées de tête en treize heures !

 

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