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" Recontiliatio et paenitentia"

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 122)

L'exhortation apostolique de St Jean-Paul II du 02 12 1984

En quoi la Réconciliation revêt-elle une importance primordiale pour notre monde ?

 Saint Jean-Paul II constate avec tristesse que le monde est marqué par « des divisions nombreuses, profondes, douloureuses », liées aux conséquences du péché originel. L’humanité est éclatée par des divisions qui s’expriment dans les rapports entre les personnes, entre les groupes et au-delà encore. Néanmoins, elle n’est pas vouée à cela. La réconciliation n’est véritable que si elle va à la racine du mal présent dans le cœur de l’homme : la rupture avec Dieu. C’est pourquoi, pour être authentique, elle nécessite une double dimension : les hommes doivent d’abord se réconcilier avec Dieu (dimension verticale) pour pouvoir ensuite se réconcilier entre eux (dimension horizontale). L’Église, dans sa mission d’unité, réalise cette double réconciliation.

 En quoi la perte du sens du péché entraîne-t-elle la perte du sens de Dieu ?

 Le péché est à l’origine de toutes les divisions. Malheureusement, nous constatons aujourd’hui une perte du sens du péché : l’homme contemporain refuse de se reconnaître pécheur. Bien souvent, il revendique son autonomie par la liberté de pécher. Sa conscience, peu à peu déformée, finit par ne plus discerner le bien du mal. Engluée dans la boue du péché, elle ne perçoit plus la présence de Dieu, le Bien Absolu. Ainsi, la perte du sens du péché entraîne la perte du sens de Dieu et finalement la destruction de l’homme. C’est pourquoi, Jean-Paul II dit que « le péché de ce siècle est la perte du sens du péché ». Il est donc urgent de rétablir un juste sens du péché « par un recours clair aux principes inaliénables de la raison et de la foi que la doctrine morale de l’Église a toujours soutenus ».

 Quels sont les moyens de réconciliation confiés par Jésus à l’Église?

 Il y a deux moyens principaux confiés à l’Église par son fondateur. Tout d’abord, la catéchèse permet d’enseigner les baptisés sur le sens et la valeur de la Pénitence. Elle doit conduire à la conversion du cœur par la reconnaissance de son péché et le désir de retrouver l’intimité avec Dieu. La pénitence est liée également au repentir. L’âme souffre d’offenser Dieu et se décide alors à faire pénitence par un acte extérieur, à « changer de direction même au prix de sacrifices ».

 D’autre part, il y a le sacrement de Pénitence qui permet la rémission des péchés commis après le Baptême. Il comporte deux moments essentiels :

- L’accusation personnelle des fautes par le pénitent. Le prêtre exerce alors un double rôle : celui du juge qui évalue la gravité du péché et le repentir du pénitent ; celui du médecin qui guérit l’âme du péché.

- L’absolution, qui est fondamentale : la Trinité se rend présente pour pardonner le pécheur.

Le Pape rappelle que la confession est individuelle sauf en des cas très précis et exceptionnels.

 

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