Vie religieuse, harmonie retrouvée
A la campagne et à la ville....
Bonjour et bienvenue sur In altum ! Jips vous conduit dans une visite guidée des maisons religieuses, résumés de la Création, lieu de paix pour l’Homme dans et avec la Nature.
Le monastère
Le moine est un homme qui se retire du monde afin de rejoindre Dieu au cœur de sa Création. L’environnement du moine n’est donc en rien perçu comme « Nature » indépendante de sa propre existence, mais comme un bien confié à l’Homme. Il en dispose, mais afin de l’embellir et de le faire retourner à Dieu.
Le décor des lieux, souvent très préservé par la vie monastique, l’illustre déjà magnifiquement, mais cela est aussi manifeste dans l’architecture monastique, qui s’organise autour du cloître. Celui-ci symbolise le jardin de la Genèse retrouvé dans ce retour de l’homme, sommet de la création, à Dieu.
De forme carrée, le cloître suggère le monde dans sa finitude créée : la terre et ses quatre points cardinaux. Au centre du jardin se trouve un puits, symbole du Christ qui, par sa grâce, vient régénérer les plantes et arbres, chaque homme et toute créature. Ainsi donc, le cloître est ce jardin soigneusement entretenu par l’homme pour rendre gloire à Dieu.
Les couvents des villes
Souvent insérés au cœur même des cités, les couvents sont de même de véritables oasis de PAIX. Ils apparaissent au XIIIe siècle avec la création des ordres mendiants, et sont le fruit d’une audace apostolique sans précédent, un pari : celui de la possibilité d’une vie religieuse authentique dans l’univers opulent et agité des villes. Là aussi, l’organisation des lieux de vie doit garantir et refléter l’idéal de vie. Les frères devront pouvoir se ressourcer dans leurs couvents pour ensuite sortir évangéliser. Les lieux devront donc être amples et largement aérés par des jardins qui serviront de lieux de récréation pour la communauté, et plus tard de potager.
Les couvents deviennent à leur tour des foyers dans lesquels les laïcs bénéficient en premier lieu de la beauté et de la paix resplendissantes dans la liturgie.
Le Grand-Fougeray
Une vie en harmonie avec la Création : un exemple concret… Depuis l’arrivée des Domini en 1984, la maison et son grand parc, de manoir et jardins hantés par les araignées et les ronces qu’ils étaient, sont devenus un petit coin de paradis.
Leurs besoins matériels et apostoliques les ont poussés à aménager des espaces à la fois propices aux jeux, harmonieux pour les retraites, et rentables pour les besoins en bois de chauffage. Pour ce faire, des zones de prairies ont été dégagées, des massifs plantés, et les parties boisées sont entretenues juste suffisamment pour que les grands arbres puissent prendre le dessus.
Cette gestion des espaces, combinée avec la présence de différents milieux (notamment un étang, mais aussi un bâtiment du XVIII avec ses chauves-souris et souris pas chauves), favorise une biodiversité particulièrement riche dans ce mini parc naturel. Nous lui consacrerons prochainement un article plus développé… En attendant, bonne sieste !
Allez, à + ! Jips (Jipsou pour les intimes)