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Cycle sotériologie : Jésus, le médiateur de notre salut

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 126)

La réalité de la médiation entre Dieu et l’homme et son accomplissement dans le passage de l’Ancienne à la Nouvelle Alliance.

 

 

Cette année, nous approfondirons la doctrine de l’Église sur le salut

(la « sotériologie »), c'est-à-dire sur notre libération du péché et du mal par Jésus.

Ce mois-ci, abordons la réalité de la médiation entre Dieu et l’homme

et son accomplissement dans le passage de l’Ancienne à la Nouvelle Alliance.

 

Quels sont les trois moyens par lesquels s’exerce la médiation dans l’Ancienne Alliance ?

Dieu se choisit ponctuellement comme instruments des personnages qui deviennent ses représentants parmi les hommes. Il peut s’agir d’un roi, qui sauve son peuple de ses ennemis, ou bien d’un prophète, chargé de révéler la Parole de Dieu et de faire connaître au peuple ses desseins. Enfin, Dieu utilise aussi le sacerdoce : le prêtre, en effet, supplée à la fragilité du peuple en offrant des sacrifices d’animaux, selon les prescriptions de la Loi. Tous les Juifs attendent le Règne de Dieu, qui doit advenir par le Messie. Celui-ci sera à la fois roi, prophète et prêtre. Petit à petit, ils comprennent que ce Règne ne s’accomplira qu’au Ciel.

Quel bouleversement Jésus apporte-t-il dans l’Alliance entre Dieu et l’homme ?

Dans la Bible, c’est toujours Dieu qui a l’initiative du don de l’alliance. Dans l’Ancien Testament, les alliances successives (avec Noé, Abraham, Moïse, David, puis les prophètes) suivent la progression de la médiation, dans la mesure où Dieu y offre de plus en plus son salut aux hommes.

 En quoi Jésus reprend-il les  propriétés des prophètes ?

Dans l’Ancien Testament, le prophète était un homme de Dieu qui apparaissait revêtu de l’Esprit de Dieu. Son message était authentifié par l’appel qu’il avait reçu, par l’inspiration directement reçue, par le don total de sa personne au service du dessein de Dieu, et par l’unité entre sa vie et son discours. Jésus valide tous ces critères. Mais Jésus est plus qu’un prophète. On s’en rend compte dans toute sa vie, par exemple dans la profondeur de son rapport avec Dieu, dans son autorité lorsqu’il enseigne, lorsqu’il se dit « unique maître », ou « Vérité », ou encore lors de la Transfiguration, où il se montre supérieur à Élie et Moïse.

 En quoi Jésus reprend-il les caractéristiques du prêtre ?

Jésus se présente comme le grand-prêtre de la Nouvelle Alliance. Sa Pâque est le sacrifice nouveau et définitif, l’offrande qui permet à l’homme d’entrer au Ciel, grâce au Sang versé, qui est capable de purifier les pécheurs une fois pour toutes, alors que les sacrifices de l’Ancienne Alliance devaient sans cesse être réitérés.

 En quoi Jésus reprend-il les caractéristiques du roi ?

Jésus survient, incarnant le Royaume, « lieu » où Dieu le Père est véritablement présent. Ainsi Jésus est-il roi. Il s’incarne pour l’humanité, rempli de l’amour de Dieu. Par conséquent, Jésus n’apporte pas un message de Dieu pour l’humanité, il est Lui-même le message. La médiation du Christ est donc absolument parfaite : parce qu’elle porte à leur achèvement les anciennes médiations de prêtre, de prophète, et de roi, et parce que le Seigneur Jésus est le seul chemin par lequel les hommes ont accès à Dieu le Père.

 Le Christ manifeste ainsi qu’il est solidaire avec les hommes et qu’Il est Fils de Dieu. Son sacerdoce, parfait dans toutes ses dimensions, apparaît infiniment supérieur au sacerdoce ancien.

 

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