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Hans KÜNG et Benoit XVI

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 128)

La mort de Hans KÜNG, opposant à St Jean-Paul II -- 

Anniversaire de Benoit XVI : 94 ans

La mort de Hans KÜNG, opposant à St Jean-Paul II

 Küng publia en 1992 un livre (Credo ; la confession de foi des Apôtres expliquée aux hommes d’aujourd’hui) dans lequel il remettait en cause la plupart des mystères de la foi : conception virginale de Jésus, Résurrection de Jésus, mystère de la sainte Trinité… Il écrira plus tard que, pour lui, le dogme trinitaire défini dans les premiers Conciles était une « spéculation grecque, qui s’était […] audacieusement éloignée du sol biblique », et que les autres religions pouvaient « compléter, corriger et enrichir la religion chrétienne ».

Le théologien Hans Küng est mort le 6 avril à l’âge de 93 ans. Ayant enseigné plusieurs années à l’université de Tübingen avec Joseph Ratzinger, leurs chemin s’étaient séparés. Hans Küng avait été la figure de proue du progressisme depuis les années 1960. Il avait vivement critiqué l’encyclique de Paul VI Humanae Vitae, et avait été l’un des grands opposants au pontificat de Jean-Paul II (qu’il considérait comme un « désastre »), puis de Benoît XVI. Ses thèses bien célèbres étaient, selon le journal La Croix : « Mettre fin au célibat des prêtres, ouvrir les ministères aux femmes, impliquer à nouveau le clergé et les laïcs dans le choix des évêques, sortir d’une doctrine bioéthique étriquée… » Il s’opposa également à la fameuse « herméneutique de la continuité » du concile Vatican II défendue par Benoît XVI. En décembre 1979, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi lui avait retiré son habilitation à enseigner en tant que théologien catholique.

 Joseph Ratzinger, dans un article de 1975, avait déploré la promotion par Hans Küng d’un « christianisme sans peine », précisant : « Prendre pour norme ce qui, dans le christianisme, peut être admis et approuvé sans difficulté, voilà le principe qui guide Küng. […] Être approuvé par la conscience moderne a pris pour lui l’allure d’un dogme. »

 Quand Jean-Paul II publia l’encyclique L’évangile de la vie, en 1995, Hans Küng accusa le Pape polonais d’être « un dictateur spirituel voulant détruire la liberté de conscience ». Rien de moins… D’autant plus surprenant est l’hommage qui a été rendu à Hans Küng par l’Académie pontificale pour la Vie à la nouvelle de sa mort : « Disparaît une grande figure de la théologie du siècle dernier, dont les idées et les analyses doivent toujours nous conduire à réfléchir sur l’Église catholique, les Églises, la société, la culture. »

Anniversaire de Benoit XVI : 94 ans

Ce 16 avril, Benoît XVI a eu 94 ans. Il est le Pape le plus âgé de l’histoire de l’Église : bien qu’il soit émérite, aucun Pape n’avait encore atteint cet âge ! Il y a quelques semaines, son secrétaire personnel, Mgr Georg Gänswein, a révélé qu’au moment de sa renonciation « Il lui semblait, ainsi qu’à moi – je peux le confesser ici –, qu’il ne lui restait que quelques mois à vivre, mais pas huit ans.»

     Récemment, Mgr Gänswein a fait part dans le journal espagnol Alfa y Omega de la préoccupation du Pape émérite pour l’Église en Allemagne : « Il est tout à fait clair que la situation de l'Église catholique en Allemagne est actuellement caractérisée par des tensions et des confusions qui sont une source de préoccupation. Benoît XVI est conscient de cette situation dans sa patrie. Il perçoit et reconnaît le manque d'unité dans de nombreux aspects fondamentaux de la foi. Malheureusement, il y a un manque d'approche unifiée dans l'épiscopat allemand qui nécessite une clarification dès que possible afin d'éviter de graves conséquences pour la foi et l'Église en Allemagne. »

Crédit photo :

Article : Auteur : UNED > ici le lien 

 

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