In Altum

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Deux petites paraboles riches en leçons…

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 130)

Ou quelques subtilités de différences entre enfer et paradis

Première parabole

Des pèlerins souhaitaient voir à la fois le ciel et l’enfer afin de faire grandir en eux le désir du Ciel et de sauver les âmes de l’enfer. Ils en demandèrent la grâce au Bon Dieu en toquant au Ciel… et Dieu consentit à leur demande.

 Après avoir cherché quelques instants, ils se retrouvèrent devant une porte qui ne portait pas de nom. Ils tremblèrent quand ils la virent s’ouvrir devant eux sur une pièce où tout était préparé pour un festin. Il y avait une table, et en son centre un grand plat rempli de nourriture fumante. L’odeur et le fumet excitaient l’appétit. Des dîneurs étaient assis autour de la table avec de grandes cuillères dans les mains, et pourtant ils hurlaient de faim dans ce terrible endroit. Ils essayaient de se nourrir tout seuls et abandonnaient, maudissant Dieu, car les cuillères que Dieu leur avait fournies étaient si longues qu’elles ne pouvaient pas atteindre leur visage et mettre la nourriture sur leur langue. Ainsi ils mourraient de faim, alors que des mets abondants se trouvaient au milieu d’eux. Nos pèlerins surent que leurs cris étaient les cris de l’enfer, et lorsqu’ils comprirent cela, la porte se referma devant eux. Ouf !!! Sauver les âmes de l’enfer est ce qu’il y a de plus important sur la terre !!!

 Ils fermèrent les yeux pour prier et supplièrent Dieu de les éloigner de ce terrible endroit. 

 Quand ils les ouvrirent à nouveau, ils eurent peur car ils se trouvaient devant la même porte, la porte qui ne portait pas de nom. Elle s’ouvrit et donna sur la même pièce. Rien n’avait changé. Il y avait la table et, au centre, les mets fumants, et tout autour, les mêmes personnes, et dans leurs mains, les mêmes cuillères. Et pourtant il n’y avait plus de hurlements, et les cris et les malédictions s’étaient transformés en louanges ; rien n’avait changé et pourtant tout avait changé. Car avec les mêmes longues cuillères, ils atteignaient les bouches les uns des autres et se nourrissaient l’un l’autre, et ils rendaient grâce à Dieu. Lorsque les pèlerins entendirent les bénédictions, la porte se referma. Ils tombèrent à genoux, et bénirent Dieu qui leur avait montré la nature du ciel et de l’enfer, et l’abîme – de la largeur d’un cheveu – qui les sépare.

 Deuxième parabole

Voici une autre petite parabole, extraite des Paraboles d’un Curé de campagne, du père Trevet :

« Il est important de savoir qui est Dieu, car ce que nous croyons au sujet de Dieu va influencer notre comportement. Imaginons la chose suivante : vous vous promenez en forêt, la nuit, et un gros chien noir traverse le sentier devant vous. Il fait si sombre que vous n’arrivez pas à distinguer. Tout ce que vous savez, c’est que quelque chose de noir a bougé. À partir de ce moment, votre corps entier se met en branle. Votre cerveau déclare : « C’est un ours ! » Vos jambes ne discutent pas avec votre cerveau. Elles s’ouvrent comme un compas pour vous sortir de là. Peu importe si ce que vous avez vu est une ombre, un morceau de carton ou un rocher. Si vous croyez que c’est un ours, votre corps réagira comme si un ours se trouvait réellement devant vous. »

Crédit photo> auteur: Hocusfocus55 > ici le lien 

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