La grande marche de saint Joseph

 En cette année saint Joseph, quelques laïcs motivés ont lancé une initiative qui vaut la peine d’être connue et encouragée : la Grande marche de saint Joseph. Ce projet d’un grand pèlerinage à travers la France, de Paris à Cotignac, est né dans l’esprit d’un père de famille, lors d’une marche dans les rues de Paris le 19 mars dernier. Unissant des pères de famille ou de jeunes étudiants et professionnels, ce pèlerinage de neuf cents kilomètres entend prolonger le succès du « M de Marie » qui, l’année dernière, avait suscité un véritable engouement. Pour les organisateurs de la Grande marche, cette initiative populaire est une grande invitation à la prière dans le but d’obtenir du Ciel trois grâces particulières : l’unité des familles, la dignité des travailleurs et l’unité sociale en France.

 Commencée à la Défense, à Paris, le 7 juin dernier, la Grande marche sillonnera la France jusqu’au sanctuaire de Saint Joseph du Bessillon, à Cotignac, le 15 août prochain. Parmi les soixante-dix étapes du pèlerinage, on notera le Sacré-Cœur de Montmartre (7 juin), Vézelay (du 24 au 26 juin) ou Paray-le-Monial (du 6 au 8 juillet). Mais, via le site internet de la marche et les réseaux sociaux, on découvrira également les multiples autres tronçons de ce pèlerinage adressé à tous : laïcs et religieux, familles ou célibataires, dévots aguerris ou plus occasionnels

Des violences antichrétiennes à Paris

En marge des commémorations célébrant les cent cinquante ans de la Commune de Paris, une marche a été organisée dans la capitale le 29 mai dernier pour rendre hommage aux victimes de la rue Haxo, massacrées le 26 mai 1871 en haine de la foi.

 Pour mémoire, rappelons que parmi les victimes du mouvement insurrectionnel de la Commune de Paris en 1871, une quarantaine de laïcs et une dizaine de religieux ou prêtres furent fusillés rue Haxo, à Paris (photo). Parmi ces derniers se distingue le père Michel Planchat, religieux de Saint-Vincent-de-Paul, qui fut exécuté avec quatre religieux, et qui fait actuellement l’objet d’un procès en béatification.

 La marche du 29 mai dernier devait suivre le parcours emprunté par les otages, depuis le square de la Roquette, où se trouvait autrefois une prison du même nom, jusqu’à l’église Notre-Dame-des-Otages, construite sur le lieu du martyre. Malheureusement, des militants d’extrême-gauche ont rapidement pris à partie les quelques trois cents manifestants, défendus par deux gendarmes seulement... Après des insultes et des menaces, les « antifas » ont fait montre de violence physique. Plusieurs personnes ont alors été blessées, dont un homme grièvement touché à la tête. Les marcheurs se sont alors réfugiés dans l’église Notre-Dame-de-la-Croix de Ménilmontant.

 Comme l’ont remarqué certains observateurs, ce nouveau témoignage de haine antichrétienne rappelait étrangement les événements de 1871, alors même que la presse mainstream ne s’en est pas vraiment offusquée.

Crédit photo > auteur : Siren-Com > ici le lien