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Vénérable Antonietta Meo (1930-1937)

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 130)

La plus jeune vénérable de toute l’Histoire de l’Église

 

« Il y aura des saints parmi les enfants », avait dit Saint Pie X, en abaissant l’âge de la première communion. La vie de la vénérable Antonietta Meo le confirme… Née à Rome, le 15 décembre 1930, dans une famille aisée et très pieuse, Antonietta grandit avec Margherita son aînée de huit ans. Celle-ci témoigne : « Ma sœur était une petite fille gaie, très vive, très espiègle. » Antonietta désire tout découvrir, souvent elle demande à sa maman de lui parler de Jésus, de la Sainte Vierge. Les religieuses tenant l’école témoignent auprès de sa maman : « Elle ne tient pas en place! Mais elle est très éveillée, et elle apprendra très vite. C’est une enfant mûre pour son âge. » Tous les matins, ses parents (parfois avec les enfants) commencent la journée avec la Messe, et le soir, la famille se retrouve pour prier le chapelet.

 À cinq ans et demi, des douleurs vives au genou révèlent un ostéosarcome (cancer des os) déjà avancé ; l’amputation de sa jambe gauche est inévitable. Elle a lieu le 25 avril 1936. Au réveil, les douleurs sont atroces mais seul les traits crispés du visage d’Antonietta le révèlent, elle offre tout. Sa maman l’aide à regarder Jésus sur la Croix et, généreusement, Antonietta accepte de souffrir avec Lui, pour les pécheurs, pour le salut de beaucoup d’âmes. Elle dit à son papa : « La douleur c’est comme l’étoffe, plus elle est forte, et plus elle a de valeur. » Le soir de l’amputation, elle insiste auprès de son papa pour dire toutes ses prières. Épuisée, elle finit par dire : « Papa, je ne peux plus parler ; continue les et je te suivrai par la pensée ». Elle sort après plusieurs semaines avec un lourd appareil orthopédique : « Chaque pas que je fais, que ce soit une douce parole d’amour à mon cher Jésus ! »

 Après cette épreuve, dans une vie de souffrance, Antonietta continue sa grande ascension spirituelle, que l’on peut suivre d’une manière privilégiée dans les lettres qu’elle dicte (ne sachant pas encore écrire) pratiquement chaque soir. Au début, elles sont adressées à ses parents, puis très vite à Jésus, et parfois aussi à Dieu le Père, à l’Esprit-Saint, à la Sainte Vierge et aux saints. En voici des extraits :

« Cher Jésus, je veux faire beaucoup, beaucoup de sacrifices, parce que je T’aime tant…, tant…, tant…, vraiment tant…, tant ! » 

 « Cher Jésus, […] je veux rester tous les jours sur Ta Croix et faire Ta Volonté. Je veux rester enfermée avec Toi dans ton Cœur transpercé sur la Croix et près de la douce Vierge Marie au pied du Calvaire. »

« Aide-moi, parce que sans Ton aide je ne peux rien faire. »

« Cher Jésus, donne-moi la force nécessaire pour supporter ces douleurs que je t’offre pour les pécheurs. »

Pour préparer sa première communion, à Noël 1936 : « Je suis déjà calme, contente et heureuse que Tu vas bientôt venir dans mon cœur, un cœur petit mais plein d’amour. »

 Après cette vie d’offrande unie à son « cher Jésus-crucifié », elle meurt à l’aube du 3 juillet 1937 à six ans et demi. Elle a été déclarée vénérable en 2007 par Benoît XVI.

Crédit photo: ici le lien 

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