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Jean Paul 1er bientôt béatifié

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 133)

Il fut Pape « le temps d’un sourire » et marqua pourtant le cœur des catholiques

Albino Luciani est né en Italie le 17 octobre 1912. Ordonné prêtre en 1935, il veut être un pasteur proche de ses brebis, s’intéressant à leurs conditions de vie et à la catéchèse des enfants. Après la parution d’ Humanae Vitae (1968), il s’engage pour défendre l’enseignement pontifical, alors même que dans un premier temps il avait pu sembler favorable à l’utilisation de la contraception.

 Dès ce moment, et plus encore comme patriarche de Venise (1969), il apparaîtra comme l’un des fervents soutiens du pape Paul VI et de l’enseignement de l’Église, réagissant vigoureusement contre les théories à la mode ou luttant contre la corruption de certains membres de son clergé. Lui qui avait choisi pour devise Humilitas (« Humilité ») était très apprécié de saint Paul VI. Celui-ci mit d’ailleurs son humilité à rude épreuve en lui remettant sa propre étole pontificale, lors d’une visite en 1972. Signe prémonitoire ? En 1978, le patriarche de Venise était élu pape après un conclave d’une seule journée. Le nom qu’il choisit, Jean-Paul Ier, se veut un hommage à ses prédécesseurs, et un engagement à appliquer le concile Vatican II.

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 Dès le début, son style tranche avec l’étiquette pontificale. Sa simplicité bouscule le protocole, comme lorsqu’il refuse d’utiliser le « nous » pour s’exprimer, ou qu’il interroge les servants de messe pendant les audiences du mercredi. Mais 33 jours plus tard, le pape, de santé fragile, est retrouvé mort.

 Le pape au sourire était avant tout soucieux de transmettre la foi et préoccupé du salut des âmes. Comme prêtre, il aimait confesser. Devenu évêque, il déplora la perte du sens du péché comme l’une des plus grandes hérésies de notre temps et encouragea ses prêtres à rappeler le sens du péché, de la contrition et de la grâce, conditions nécessaires pour persévérer dans l’espérance.

 Alors qu’un miracle obtenu par son intercession vient d’être reconnu – la guérison d’une petite fille en Argentine – c’est sans doute cette invitation à l’espérance que l’on peut retenir de lui en ces temps mouvementés : « Comme ils se trompent, ceux qui n’espèrent pas. Judas a fait une grosse erreur, le pauvre, le jour où il a vendu le Christ pour trente pièces d’argent, mais il en a fait une autre bien plus grosse quand il a pensé que son péché était trop grand pour être pardonné. Aucun péché n’est trop grand, aucun ! Aucun n’est plus grand que [la] miséricorde infinie ! ».

 

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