Peut-on interdire aux fidèles l’accès aux sacrements ?

Début décembre, le préfet émérite de la Congrégation pour la doctrine de la Foi accordait une interview au National Catholic Register. Interrogé notamment sur la légitimité des mesures limitant ou même interdisant l’accès aux églises à cause de la pandémie en cours, le cardinal allemand a tenu à préciser :

 « Il est avant tout contraire au droit divin que l'accès aux moyens de grâce de l'Eglise, c'est-à-dire aux sacrements du Christ, soit entravé ou même interdit par les autorités gouvernementales. Le fait que même des évêques aient fermé leurs églises ou refusé les sacrements à des personnes cherchant de l'aide est un grave péché contre l'autorité qui leur a été donnée par Dieu. C'est une preuve choquante de l'ampleur de la sécularisation et de la déchristianisation de la pensée qui a déjà atteint les bergers du troupeau du Christ. Dans cette situation, nous, les évêques, devrions nous souvenir de l'exemple de Saint Charles Borromée et, surtout, être guidés par la parole de Jésus : "Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis" (Jean 10,11). […] L'observation des règles raisonnables pour empêcher la transmission de la maladie est quelque peu différente. Mais cela ne peut servir à justifier le refus de principe des sacrements. Car la grâce de la vie éternelle doit primer sur les biens temporels. »

 Plus loin il ajoute : « En temps de crise, les lieux de culte et les cœurs des gens doivent être grands ouverts pour que les gens puissent chercher refuge en Dieu, de qui vient toute aide. Tous les vaccins ont un effet limité dans le temps. Aucun médicament ou invention technique ne peut nous sauver de la mort temporelle et éternelle. […] La tâche des évêques est d'administrer l'Eucharistie aux fidèles, et non de les en éloigner. »

Bientôt une nouvelle sainte française

 Le 13 décembre, le pape François a autorisé la promulgation du décret reconnaissant un miracle obtenu par l’intercession de la bienheureuse Marie Rivier. Originaire d’Ardèche – elle est née à Montpezat-sous-Bauzon , à quelques kilomètres de Saint Pierre de Colombier, en 1768, elle a fondé en 1796 les sœurs de la Présentation de Marie, dont la mission est l’éducation des enfants. La congrégation est composée actuellement de 988 sœurs, présentes dans 18 pays. Le miracle retenu – la guérison d’une nouveau-née – qui ouvre donc la voie à la prochaine canonisation de celle qui a été béatifiée par saint Jean-Paul en 1982, aurait eu lieu en 2015 aux Philippines

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Source : "la présentation de Marie" > ici le lien