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Fidèle à ma patrie je le serai

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 138)

Quand le scoutisme éduque à l’amour de la patrie

 

Petit tour d’horizon de scouts ayant donné leur vie pendant la 2ème guerre mondiale...

 le 11 mai 1940, en Belgique, Guy de Larigaudie, " le routier de légende ", tombait au combat : « Le sacrifice de ma vie n’est même pas un sacrifice, tant mon désir du Ciel et de la possession de Dieu est vaste. J’avais rêvé de devenir un saint et d’être un modèle pour les louveteaux, les scouts et les routiers. L’ambition était peut-être trop grande pour ma taille, mais c'était mon rêve(…) Il n'est plus maintenant que de courir joyeusement ma dernière aventure. » Au clan Guy de Larigaudie, sur 24 scouts-routiers, 11 moururent dans les combats de la Résistance, sur le front ou dans des camps.

 Tom Morel, scout à la Ière Lyon, lieutenant de chasseurs alpins, puis chef du maquis des Glières, est tué le 9 mars 1944. « Je cultive le prestige, non pour une vaine gloire, mais pour élever les âmes vers Jésus... ».

 Agnès de Nanteuil, guide à la 2ème Vannes et cheftaine de louveteaux. Membre du réseau Libération-Nord, dénoncée et torturée, elle meurt le 13 aout 1944 à Paray-le-Monial. « Je donne ma vie pour mon Dieu et ma patrie [...] j'ai été dénoncée, mais j'ai pardonné. »

 Pierre Keraod : scout de France puis commissaire général des scouts d’Europe. Résistant au sein du groupe Fer d'Étampes, il fût arrêté et blessé à ce titre.

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 André Zirnheld : scout à la 26ème Paris, puis routier et chef louvetier. Tué lors d’un raid avec les SAS le 27 juillet 1942. On lui doit la prière des parachutistes.

 Joël d’Auriac : routier au clan saint Martin de Toulon. Participe à des actes de sabotage. Il sera arrêté et exécuté le 6 décembre 1944. « Ne soyez pas tristes, je meurs avec le sourire, car le Seigneur est avec moi, et je n’oublie pas qu’un routier qui ne sait pas mourir n’est bon à rien… Continuez dans la voie que je vous ai tracée. C’est certainement la plus fructueuse et celle qui conduit à la vie la plus belle. Adieu, Frères Routiers, ma dernière parole : ne quittez pas le Scoutisme. Adieu. » Sa cause de béatification est introduite parmi seize scouts tués en haine de la Foi.

 Pierre de Porcaro : aumônier scout à Saint-Germain-en-Laye, meurt à quarante ans, le 12 mars 1945, à Dachau. « Oui mon Dieu, j’accepte avec toute la volonté possible, tout, y compris d’en mourir, de mourir sur une terre étrangère, loin de tout, loin de tous ».

 Capitaine Robert de Courson : routier du clan des rois mages. Le 12 septembre 1944, sa jeep saute sur une mine, il est tué d’une balle dans la tête par l’ennemi.

 Daniel Carlier : scout, mort le 1er janvier 1945 à Kembs. « J’écris ces lignes avant l’attaque. Je pars le cœur léger dans une sérénité d’esprit totale. Je pense à ma famille, au groupe de scouts Charles-de-Foucauld. Je suis prêt. Si Dieu veut de moi, cette nuit, avec joie je le rejoindrai, malgré cette appréhension inévitable de l’âme en péril de mort. Mon Dieu, je vous remercie de m’avoir détaché de tous les biens de la terre et d’avoir fait en sorte que cette nuit, rien ne me gêne plus, si vous voulez que je prenne mon envol vers vous. Mon Dieu, je suis prêt, faites que cette nuit je sois fidèle à mon idéal scout. »

Crédit photo :

Source : bulletin d'information de l'Ordre de la libération > ici le lien 

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