Pour préparer le sixième centenaire de la mort de Sainte Jeanne d’Arc (ci-dessous), en 2031, le philosophe Thibaut Collin a lancé une initiative de prière pour la France : « Jeanne 2031 ». À l’école de notre sainte patronne, qui a connu une situation de la France, du monde et de l’Église semblable par bien des aspects, il s’agit de pratiquer comme elle les vertus, pour accomplir à notre tour la mission que Dieu nous confie aujourd’hui, en suivant l’étendard de Jésus. Inscription sur Jeanne2031.fr !

Le Père Matteo Ricci, jésuite italien qui a fait une œuvre admirable d’inculturation de l’Évangile dans la Chine du XVII^e siècle, a été déclaré vénérable.

Des sénateurs français ont déposé une proposition de loi visant à modifier la loi de 1905, afin de mettre fin à l’interdiction de crèches dans les lieux publics. Ils estiment en effet d’une part qu’elles sont des « symboles culturels et non cultuels », qui appartiennent aux « traditions immémoriales de la France », de même que les arbres de Noël, santons, galettes des Rois et œufs de Pâques. D’autre part, ils dénoncent « un mouvement politique extrémiste et wokiste qui vise à déconstruire ce que nous sommes ».

L’équipe croate de football n’a pas cédé au totalitarisme de la charia et a obtenu que la Messe soit célébrée le dimanche à l’hôtel pour ses joueurs, pendant la Coupe du monde au Qatar (où elle est pour ainsi dire interdite). L’entraîneur Zlatko Daliƈ, le chapelet toujours dans la poche, estime que son équipe est guidée par la fierté, la foi et l’amour !

À l’heure du combat tous azimuts contre les abus, la manière dont la direction des Jésuites a traité « l’affaire » Rupnik (ce célèbre mosaïste jésuite), dont l’excommunication a été promptement levée, ne laisse pas de soulever de graves questions.

En réponse au dernier texte de l’Académie pontificale pour la Vie, un colloque s’est réuni à Rome pour réaffirmer la validité permanente de l’enseignement moral de l’Église dans Humanae Vitae et Veritatis Splendor. Parmi les intervenants, Mgr Livio Melina (photo) a dû rappeler la place de la conscience dans le discernement moral, l’existence d’un bien et d’un mal objectifs, du péché, d’actes intrinsèquement mauvais...

Les habitants de Malte se battent pour rester le seul pays membre de l’Union européenne à interdire l’avortement en toutes circonstances. Mais un amendement a été déposé au Parlement pour le dépénaliser, ouvrant la voie, on le sait trop bien, à sa libéralisation. Début décembre, des milliers de personnes ont donc défilé dans les rues, pour « être la voix de l’enfant à naître », tandis que la République française, elle, tous bords confondus, veut constitutionnaliser le droit de le tuer. Le président maltais, quant à lui, a affirmé qu’il démissionnerait plutôt que de signer une telle loi.

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Par Amarvudol CC-BY-SA 3.0