Malgré la mise en garde du nonce apostolique de Berlin au premier jour de l’assemblée plénière des évêques, le Chemin synodal allemand à voté le 11 mars dernier ses ultimes directives « pastorales », en désaccord grave avec la foi de l’Église. Déjà, lors de la troisième session, un texte approuvé portait sur l’implication des fidèles dans l’élection des évêques… au cours de la quatrième, il avait été demandé de réviser le CEC sur l’homosexualité, et un texte avait été voté pour revendiquer l’égalité des femmes à tous les postes de responsabilité, ainsi que leur accès aux ministères ordonnés.

Lors de la cinquième et dernière assemblée, on a atteint le comble :

1. Un texte voté stipule que le « sacerdoce réservé aux hommes hétérosexuels est discutable et incompatible avec la pratique vécue. […] La justification du célibat obligatoire n’est largement plus acceptée. L’acceptation de l’homosexualité sur un pied d’égalité, y compris chez les prêtres, est explicitement revendiquée. »

2. On demande le mariage des prêtres.

3. On instaure une bénédiction pour les couples divorcés-remariés et homosexuels.

4. Enfin, ils sont allés jusqu’à voter un texte sur la théorie du genre, en évoquant des hommes se prétendant femmes qui pourront, « le cas échéant » (sic) entrer dans une communauté religieuse féminine, et vice-versa ! Dans la même logique, une femme se sentant homme pourrait recevoir l’ordination sacerdotale.

 L’heure est donc plus que jamais à la prière et au sacrifice pour l’Église, dans la fidélité à l’Évangile et au Magistère authentique de l’Église.

Crédit photo : Change.org Deutschland