Mort de Mgr Jacques Gaillot
Nommé évêque d’Évreux en 1982, Mgr Gaillot avait tenu des positions très hétérodoxes et contraires à la morale catholique, en faveur de la communion des personnes divorcées-remariées, de l’ordination des femmes, du droit à l’euthanasie ou du « mariage » homosexuel. Après avoir été convoqué par le cardinal Gantin (alors Préfet de la congrégation des évêques) en janvier 1995, il refuse de démissionner malgré la demande de Rome. Il est alors démis de sa charge dans le diocèse d’Évreux et nommé évêque de Partenia, un diocèse fictif dans le Sahara. C’est une sanction rarissime pour un évêque. Rome expliquera que Mgr Gaillot n’a « jamais tenu compte des conseils et des observations concernant sa manière d’accomplir le ministère épiscopal en communion doctrinale et pastorale avec l’Église » et qu’il ne s’est « pas révélé apte à l’exercice du ministère d’unité ».
Mgr Jacques Gaillot est mort d’un cancer du pancréas ce 12 avril à l’âge de 87 ans. Sa messe d’adieu (sans son corps, donné à la science) a été présidée par Mgr Ulrich, archevêque de Paris.
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