In Altum

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Du génie et des ailes

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 151)

Bonjour à tous et bienvenue sur le journal le plus lu dans les chaumières ! Émerveillons-nous toujours et encore ! Et aujourd’hui, devant l’une des prouesses techniques du monde animal. Les ingénieurs comprennent que ce qui les oblige à se casser la tête se trouve à l’état avancé dans la nature. Une autre intelligence les aurait-elle devancés ? Thèse à forte, voire à très forte probabilité.

Quand on cherche à voler, on se heurte, et parfois violemment, à des lois. Vous vous en rendrez rapidement compte si, à la suite de la lecture de cet article, vous cherchez à prendre votre envol en sautant d’un peu haut… Le principe est toujours le même : il faut avoir suffisamment de portance pour arriver à planer dans les airs. Si tout n’est pas si simple, l’idée est là.

L’air, tout comme l’eau, est un fluide, et évoluer dans un tel milieu engendre forcément des interférences, des tourbillons qui déstabilisent et ralentissent. Jusqu’ici, l’homme s’est focalisé sur des ailes plutôt rigides et régulières. Or, quand on observe le vol d’un martinet par exemple - d’ailleurs champion des airs - on se rend compte que les ailes se courbent et adoptent des angles adaptés à la trajectoire et à la vitesse. Ceci lui permet d’assurer aisément des virages extrêmement brutaux, virages qui pulvériseraient n’importe quelle aile de facture humaine.

De même, on a pu observer que l’aigle (à gauche), ou n’importe quel rapace, exploite l’impact du vent en déformant ses ailes à volonté. Mais jamais on n’a pu encore fabriquer un avion capable de telles performances. En ce qui concerne les piafs de cette espèce, qui ont l’habitude de fondre sur leur proie, une autre prouesse technique est à noter : le volatile dirige ses plumes et les fait vibrer en fonction des turbulences, qui pourtant devraient le déstabiliser complètement dans sa quasi-chute libre. Donc, non seulement l’oiseau gère finement sa trajectoire et sa vitesse grâce à la courbure de l’aile, mais il gère ses plumes pour ralentir et se stabiliser dans l’air.

Nous l’avions déjà souligné : chaque plume est finement ajustée à son rôle sur l’aile. Aujourd’hui, nous relevons que l’aile elle-même est pensée en fonction des lois, pourtant très complexes, qui régissent l’évolution dans l’air. Derrière chaque aile, il y a tout un travail d’ingénierie divine, il y a une morphologie (systèmes osseux, musculaire et nerveux) toute dirigée vers le vol. Relevons enfin que chaque aile observable dans la nature s’insère dans l’ensemble de la vie de l’animal. Les ailes d’une sauterelle, d’une libellule ou d’un colibri (ci-dessous) n’ont pas grand-chose à voir avec celle de Dudulle le vautour, parce qu’ils n’ont pas les mêmes besoins ni les mêmes rythmes.

Finalement, derrière tout cela, il y a une connaissance infuse des lois de l’évolution en milieu fluide. Le point commun entre ces lois et ces prouesses techniques, non atteintes encore par l’être humain, c’est la complexité. Une complexité qui paraît si simple dans la création !

Allez, à + !

Jipsou

PS : Prochainement vous découvrirez d’autres merveilles sur le sujet, merveilles qui inspirent les ingénieurs les plus audacieux.

 Crédits photos : Mdf — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3514485

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