In Altum

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Le Pasteur Richard Wurmbrand (1909-2001) - 2/2

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 16)

Pour lire la 1ère parttie cliquez ici

Suite et fin du récit de la vie d’un confesseur de la foi, un Pasteur Protestant. Que Dieu nous donne son courage…

             Un codétenu : « J’aime Jésus parce que j’ai rencontré quelqu’un qui est comme lui. » 1953 : Sous le regard perplexe des autres détenus, le Pasteur Richard Wurmbrand quitte l’infirmerie de la prison… C’est la première fois qu’un malade ressort vivant de cette pièce, appelée avec lucidité « chambre de la mort » par les prisonniers tuberculeux qui y sont entassés, par crainte de la contagion. Sans soin, sans remède, sans même la plus élémentaire hygiène de vie, son relatif rétablissement, sur 2 ans et demi, est un véritable miracle… Dieu a manifestement répondu aux prières de son serviteur qui, loin d’aspirer au repos, ne demande qu’à exercer sa mission de pasteur, même si c’est en prison, ce qui a aussi ses avantages : « Dans la vie courante, on sonne les cloches et on attend que les fidèles viennent à l’église ; mais ici, mes paroissiens sont avec moi dans l’église, tout le long du jour et chaque jour ». Il puise en Jésus la force de témoigner, en paroles et en actes… « J’aime Jésus parce que j’ai rencontré quelqu’un qui est comme Lui » dira un de ses codétenus arrivé athée en prison. 1954 : Sous le regard dur des gardes qui, au parloir de la prison, contrôlent les conversations, Mihai Wurmbrand, 15 ans, revoit pour la première fois son père depuis 6 ans… Il dit très vite, de peur d’être interrompu : « Maman te fait dire que même si tu meurs en prison, tu ne dois pas être triste car nous nous retrouverons tous au paradis ». Vraiment, Richard peut être fier des siens ! 1956 : Sous le regard ému de sa femme et de son fils, le pasteur Wurmbrand, libéré suite à un dégel politique, reprend chaque jour des forces. « A présent que j’étais libre, j’aspirais dans le fond de mon cœur à la tranquillité et au repos. Mais le communisme travaillait à la destruction de l’Église. La paix que je souhaitais aurait été une fuite devant la réalité et dangereuse pour mon âme ». Il continue donc à accomplir fidèlement sa mission de pasteur, malgré le danger.  1959 : Sous le regard inquiet mais généreux de sa femme, le pasteur Wurmbrand adresse à Dieu sa prière : « Si vous connaissez des hommes en prison que je puisse aider, des âmes que je puisse conduire au salut, renvoyez-moi là-bas et je l’accepterai volontiers ».  « Amen » conclut courageusement son épouse. Quelques mois plus tard, il est arrêté, emprisonné et soumis à un impressionnant lavage de cerveau qui arrive à le convaincre que le christianisme est mort, mais pas à détruire son amour et son espérance : « Je songeais à Marie-Madeleine, je me souvins de sa fidélité au Christ même lorsqu’il cria sur la croix : « Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »… et ce fut cette pensée plus qu’aucune autre qui me sauva. »  1966 : Sous le regard impressionné des Sénateurs Américains, le pasteur Wurmbrand, exilé aux États-Unis depuis sa libération en 1964, témoigne des atrocités du régime communiste. Il va jusqu’à enlever sa chemise pour montrer les cicatrices de ses tortures. Plus tard, il fonde une association défendant les droits des chrétiens dans les pays communistes et musulmans. Il prêche beaucoup, écrit… Jusqu’au bout, il se montre le serviteur fidèle et persévérant… Il meurt en Californie à l’âge de 92 ans, quelques années après sa femme.

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