In Altum

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Mieux participer à la liturgie de la Parole

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 19)

« Que la liturgie de la Parole soit toujours dûment préparée et vécue […] lorsqu'on lit dans l'Église la sainte Écriture, c'est Dieu lui-même qui parle à son peuple, et c'est le Christ, présent dans sa parole, qui annonce son Évangile » . 

Benoît XVI Sacramentum Caritatis, nº 45 Redécouvrons les rites de la liturgie de la Parole  pour mieux les vivre ! La 1ère lecture : elle vient le plus souvent de l’Ancien Testament et a été choisie pour son lien avec l’Évangile. Très souvent les personnages ou les faits que nous rencontrons en elle annoncent un élément de la vie de Jésus rapporté par l’Évangile. Par exemple pour solennité du Saint-Sacrement, la 1ère lecture nous dira : « l'homme ne vit pas seulement de pain, mais de tout ce qui sort de la bouche de Dieu » (Dt 8, 3) ; et dans l’Évangile, Jésus dira : « qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle » (Jn 6, 54). Par l’acclamation : « Parole du Seigneur » et la réponse : « Nous rendons grâce à Dieu ! », nous honorons cette Parole que nous accueillons dans la foi et dans un cœur reconnaissant. Avec le Psaume, nous répondons de tout cœur à Dieu qui nous a parlé. Le psalmiste, ou chantre, chante les versets à l´ambon, tandis que toute l´assemblée est assise et écoute ; habituellement celle-ci participe par un refrain. « Le Christ ne parle pas dans le passé, mais dans notre présent. » Puis vient la 2ème lecture, choisie dans le Nouveau Testament : les apôtres témoignent de Jésus et de son mystère. Ces 2 lectures (le dimanche) et le psaume ne sont pas facultatifs, et on ne peut pas les remplacer par des textes non Bibliques cf. PGMR, nº 57). Avec l’Alléluia, « l'assemblée des fidèles accueille le Seigneur qui va leur parler dans l'Évangile, le salue et professe sa foi en chantant » (PGMR, nº 62). Un verset, sorte de titre de l’Évangile, est aussi lu ou chanté. Le prêtre ou le diacre, après l’avoir encensé, proclame l’Évangile avec solennité : c’est alors le sommet de la liturgie de la Parole, en effet : « Le Christ ne parle pas dans le passé mais dans notre présent » dit Benoît XVI (Sacramentum Caritatis, nº 45). Puis nous acclamons la Parole de Dieu : « Louange à toi, Seigneur Jésus ! », car c’est vraiment Jésus qui nous a parlé. Le ministre embrasse l’Évangéliaire et commence l’homélie. Comme pour la lecture de l’Évangile, seul le prêtre ou le diacre peut faire l’homélie. Benoît XVI attache beaucoup d’importance à cette dernière, aussi exhorte-t-il les prédicateurs à « préparer l'homélie avec soin » afin d’éviter les « homélies générales et abstraites » (idem, nº 46) et surtout de pouvoir « prêcher avec conviction et passion » (Verbum Domini, nº 59) ! Après un temps de silence on proclame le Credo qui « vise à ce que tout le peuple rassemblé réponde à la parole de Dieu annoncée dans les lectures de la Sainte Écriture et expliquée dans l´homélie » (PGMR, nº 67).

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