In Altum

Notre-Dame des Neiges, formez nos cœurs à votre image

Paroles de Benoît XVI

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 19)

Dimanche des vocations  « Une vocation s'accomplit lorsque l'on sort de « sa volonté fermée sur elle-même, de l'idée d'une réalisation de soi, pour se plonger dans une autre volonté, celle de Dieu, et se laisser conduire par elle ». A notre époque aussi, où la voix du Seigneur risque d'être étouffée par tant d'autres voix, chaque communauté ecclésiale est appelée à promouvoir et à prendre soin des vocations au sacerdoce et à la vie consacrée. » (15 mai 2011) Sur la mission « La mission d’annoncer la Parole de Dieu est le devoir de tous les disciples de Jésus Christ, comme conséquence de leur Baptême » (Verbum Domini, nº 94). Mais pour qu'il y ait un engagement ferme dans l'évangélisation, il faut que les chrétiens, aussi bien au niveau individuel que communautaire, croient vraiment que « la Parole de Dieu est la vérité salvatrice dont chaque homme a besoin en tout temps » (ibid., nº 95). Si cette conviction de foi n'est pas profondément enracinée dans notre vie, nous ne pourrons pas ressentir la passion et la beauté de son annonce. En réalité, tout chrétien devrait faire sienne l'urgence d’œuvrer à l'édification du Royaume de Dieu. Tout dans l'Eglise est au service de l'évangélisation : chaque secteur de son activité aussi bien que chaque personne, dans les diverses fonctions qu'elle est appelée à exercer. Tous doivent s’engager dans la missio ad gentes : évêques, prêtres, religieux et religieuses, laïcs. « Aucun croyant dans le Christ ne peut se sentir étranger à cette responsabilité qui provient de l’appartenance sacramentelle au Corps du Christ » (ibid., nº 94). Il faut donc prêter une attention particulière à ce que tous les secteurs de la pastorale, de la catéchèse, de la charité soient caractérisés par la dimension missionnaire : l'Église est mission. » (14 mai 2011)

Benoît XVI parle de la prière 

Le Saint Père vient de commencer un nouveau cycle de catéchèses (chaque mercredi) sur la prière. À la suite de Jésus, il peut nous apprendre à prier... « Lors des prochaines catéchèses, en nous approchant de la Sainte Écriture, de la grande tradition des Pères de l'Eglise, des Maîtres de spiritualité, de la Liturgie, nous voulons apprendre à vivre encore plus intensément notre relation avec le Seigneur, dans une sorte d’«école de prière». Nous savons bien, en effet, que la prière ne doit pas être considérée comme allant de soi : il faut apprendre à prier, comme en acquérant toujours à nouveau cet art ; même ceux qui sont très avant dans la vie spirituelle sentent toujours le besoin de se mettre à l'école de Jésus pour apprendre à prier avec authenticité. » (4 mai 2011) « L’homme porte en lui une soif d’infini, une nostalgie d’éternité, une recherche de beauté, un désir d’amour, un besoin de lumière et de vérité, qui le poussent vers l’Absolu ; l’homme porte en lui le désir de Dieu. Et l’homme sait, d’une certaine façon, qu’il peut s’adresser à Dieu, il sait qu’il peut le prier. Saint Thomas d’Aquin, l’un des plus grands théologiens de l’histoire, définit la prière comme l’« expression du désir que l’homme a de Dieu ». Cette attraction vers Dieu, que Dieu lui-même a placée dans l’homme, est l’âme de la prière, qui revêt ensuite tant de formes et de modalités selon l’histoire, le temps, le moment, la grâce et même le péché de chaque orant. L’histoire de l’homme a, en effet, connu diverses formes de prière, car il a développé différentes modalités d’ouverture vers l’Autre et vers l’Au-delà, si bien que nous pouvons reconnaître la prière comme une expérience présente dans chaque religion et culture. (…) Le philosophe Ludwig Wittgenstein rappelait que « prier signifie sentir que le sens du monde est en dehors du monde ». Dans la dynamique de cette relation avec celui qui donne un sens à l’existence, avec Dieu, la prière trouve l’une de ses expressions typiques dans le geste de se mettre à genoux. C’est un geste qui contient en lui-même une ambivalence radicale : en effet, je peux être contraint de me mettre à genoux — condition d’indigence et d’esclavage —, mais je peux également m’agenouiller spontanément, en déclarant ma limite et, donc, mon besoin d’un Autre. C’est à lui que je déclare être faible, nécessiteux, «pécheur». (…) La prière qui est ouverture et élévation du cœur à Dieu, devient ainsi un rapport personnel avec Lui. Et même si l'homme oublie son Créateur, le Dieu vivant et vrai ne cesse d'appeler le premier l'homme à la rencontre mystérieuse de la prière. (…) Chers frères et sœurs, apprenons à demeurer davantage devant Dieu, Dieu qui s'est révélé en Jésus Christ, apprenons à reconnaître dans le silence, dans l'intimité de nous-mêmes, sa voix qui nous appelle et nous ramène à la profondeur de notre existence, à la source de la vie, à l'origine du salut, pour nous faire aller au-delà de la limite de notre vie et nous ouvrir à la mesure de Dieu, à la relation avec Lui, qui est Amour infini.  » (11 mai 2011) Saint Barnabé Connaître les apôtres aide à comprendre ce que signifie suivre Jésus. Barnabé fut l'un des premiers à embrasser le christianisme, après la résurrection du Seigneur. Il vendit avec une grande générosité un champ qui lui appartenait, remettant le profit aux Apôtres (Ac 4, 37). Il se porta garant de la conversion de saint Paul auprès de la communauté chrétienne, qui se méfiait encore de son ancien persécuteur (Ac 9, 27). Envoyé à Antioche de Syrie, il alla chercher Paul, et il passa une année entière avec lui, se consacrant à l'évangélisation de cette ville (Ac 13, 1). Puis il fut envoyé en mission avec Paul (Ac 13, 14). Paul et Barnabé, eurent ensuite un litige, car Barnabé était de l'idée de prendre Jean-Marc comme compagnon, alors que Paul ne voulait pas, ce jeune les ayant quittés au cours du précédent voyage (Ac 13, 13 ; 15, 36-40). Entre les saints il existe donc aussi des discordes. La sainteté ne consiste pas à ne jamais s'être trompé, à n'avoir jamais péché. La sainteté grandit dans la capacité de repentir, de disponibilité à recommencer, et surtout dans la capacité de réconciliation et de pardon. Ainsi Paul, qui avait été plutôt sec et amer à l'égard de Marc, se retrouve ensuite avec lui. Dans les dernières Lettres de Paul, c'est précisément Marc qui apparaît comme « mon collaborateur ». Nous pouvons tous apprendre ce chemin de sainteté. Quoi qu'il en soit, Barnabé repartit avec Jean-Marc (cf. Ac 15, 39). Dans la mission évangélisatrice, il a trouvé le sens de sa vie ; il se tient devant nous comme un modèle de désintérêt et de générosité

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