In Altum

Notre-Dame des Neiges, formez nos cœurs à votre image

Un peu de zoologie dans l’Évangile...

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 22)

Info surprise de Jips : il a repéré que l’on parlait souvent d’animaux dans l’Évangile, et ce, à des fins très spirituelles… Voyez plutôt... Bonjour, ici Jips, vous me connaissez ? Agent secret pour la rubrique « nature » d’In Altum, je suis une sympathique araignée habitant depuis maintenant 2 ans (un record de stabilité pour la gente de mon espèce !) dans un coin de la chambre d’Henri… Aujourd’hui, j’ai choisi de vous parler des animaux dans l’Evangile… C’est qu’Henri s’est mis sérieusement à l’évangile ! (Résolution de rentrée ! Ouah… depuis 3 semaines ça tient ! Et il semble y prendre goût !) Au début, je regardais ça de loin, et puis je m’y suis intéressée… et, surprise : on y parle souvent d’animaux ! Bon, bien sûr, Jésus dit que vous, les humains, vous valez bien plus que nous… mais n’empêche que nous sommes drôlement utiles pour vous faire comprendre des réalités spirituelles ! Plongeons-nous dans le vif du sujet. Pour nous exhorter à la confiance en la Providence, Jésus donne en exemple les corbeaux : « Regardez les corbeaux ; ils ne sèment ni ne moissonnent… » (Lc 12, 24) En effet, ces oiseaux peu appréciés se débrouillent dans la nature, sans amasser inutilement. Omnivores, ils sont opportunistes et « futés ». Quand Jésus traite Hérode de « renard » (Lc 13, 32) après l’exécution de St Jean-Baptiste, c’est parce qu’il sait que ce canidé nuisible s’attaque à tous les hôtes d’un poulailler en les décapitant ! Ainsi agit le cruel Hérode. Puisque nous sommes dans le domaine de la ferme, le « joug » à porter que nous propose Notre Seigneur, contrairement à ce je pensais, n’est pas un simple fardeau, mais au contraire un moyen pour les bêtes de somme de porter plus facilement une lourde charge. L’agneau est souvent cité dans l’Évangile : Jésus est l’ « Agneau de Dieu », Il envoie Ses disciples « comme des agneaux au milieu des loups » (Lc 9, 3), « Comme un agneau que l’on mène à l’abattoir, il n’ouvre pas la bouche » citant Isaïe : c’est un animal très docile qui reste immobile et se tait quand on l’immole. Tandis que les brebis, à qui Jésus nous associe, sont des bêtes craintives et fragiles, vivant en troupeau. Celles-ci sont perdues quand elles n’ont plus de berger : « Je frapperai le pasteur, et les brebis du troupeau seront dispersées. » prédit Jésus à la veille de Sa Passion en citant le Prophète Zacharie. Il a pitié des foules qui sont « fatiguées et abattues comme des brebis sans berger » (Mt 9, 36) Et les chèvres ? À ne pas confondre avec les brebis ! Et oui, les chèvres sont jalouses, désobéissantes, indépendantes. Dans la parabole du Fils prodigue, le chevreau illustre la jalousie du fils aîné. Bien que nous soyons supérieurs aux animaux, car nous sommes créés à l’image et à la ressemblance de Dieu, nous devons être « doux comme des agneaux, simples comme la colombe et prudents comme le serpent. » Une seule déception : Jésus ne parle pas d’araignée, enfin, remarquez, ça vaut peut-être mieux pour moi car je ne sais pas ce qu’il en aurait dit ! Mais le grand et éloquent St Jean Chrysostome en parle : « Même si les flots de la mer ou la colère des puissants s’élèvent contre moi, tout cela est aussi peu de choses pour moi qu’une toile d’araignée ». Bon, d’accord, ce n’est pas très flatteur mais c’est déjà cela…

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