In Altum

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La présence du Christ dans la souffrance

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 25)

Persécutions au Nigeria

Le 25 décembre, à la sortie de la messe de Noël, à Abuja, au Nigeria, a explosé une bombe qui a fait environ 40 morts. Dans les jours qui ont suivi, une trentaine de commerces gérés par des chrétiens ont été brûlés, selon la police. Par centaines, des chrétiens cherchent à fuir certaines villes, en proie à la peur devant la violence des attaques de ces derniers jours. Benoît XVI a fait part de sa profonde tristesse. L’archevêque Martin Urzoukwu a déclaré : « Ce dont nous avons besoin, c’est de vos prières.  Par centaines, des chrétiens cherchent à fuir certaines villes, en proie à la peur devant la violence des attaques de ces derniers jours. Benoît XVI a fait part de sa profonde tristesse. L’archevêque Martin Urzoukwu a déclaré : « Ce dont nous avons besoin, c’est de vos prières

Inde : message de l’archevêque aux fidèles de l’Orissa

Le 23 décembre , l’archevêque de  Cuttack-Bhubaneswar, en Inde, a invité ses fidèles, en proie à des persécutions violentes (massacres qui ont eu lieu dans l'État indien de l'Orissa et qui ont fait, au cours des dernières années, plusieurs centaines de morts, déplacé près de 50 000 personnes et détruit des milliers de maisons et lieux de culte), à l’espérance. L’archevêque s’est félicité de « la foi vibrante du peuple qui renaît des cendres », en précisant que « Jésus prend sur Lui notre douleur pour nous restituer un flux de vie grâce à son amour (…) Le Christ vient partager Son cœur avec le nôtre pour unir notre douleur à la sienne, nous prendre par la main et marcher avec nous, pour nous montrer la nouveauté de la vie », a-t-il ajouté.

Le crucifix reprend ses droits en Espagne…

Le mercredi 21 décembre, Mariano Rajoy a prêté serment au palais de la Zarzuela, la résidence des rois d’Espagne, en posant la main droite sur la Bible et  un exemplaire de la constitution de 1978. Sur la table, bien en vue, un témoin muet mais éloquent : le crucifix. « Je jure d’accomplir fidèlement mes  obligations de président du gouvernement avec loyauté au roi et à la constitution », a dit le nouveau premier ministre espagnol, la main posée sur la  bible et le crucifix, devant le roi Juan Carlos I. Comme le veut la tradition, le chef du gouvernement a le choix entre la prestation de serment, sur la Bible et devant le crucifix, ou la promesse, moins  solennelle. En choisissant le serment, le nouveau chef du gouvernement se démarque de son prédécesseur, et manifeste son désir de redonner au  crucifix une place publique en Espagne.

Benoît XVI… en prison !

Rassurez-vous ! Il ne s’agit pas d’une incarcération, mais d’une visite de notre pape à la prison de Rebibbia, le dimanche 18 décembre. Benoît XVI a pu rencontrer 300 détenus. Une rencontre inoubliable, tant l’émotion a été intense : les prisonniers ont réservé à Benoît XVI un accueil enthousiaste, et l’ont ovationné à plusieurs reprises. De nombreux détenus lui ont baisé les mains avec autant de ferveur que de respect. Certains le tiraient même à eux avec enthousiasme. Les applaudissements ne s’arrêtaient plus ! Le père Pier Sandro Spriano, aumônier de la prison depuis 21 ans, s’est adressé au pape. Il s’exprimait en communion avec les détenus, utilisant le « nous » en leur nom et concluant par un vibrant : « Nous vous aimons ». Le pape a ensuite parlé aux détenus, exprimant « la proximité de l’Eglise » pour eux. L’attention des prisonniers était palpable. A la fin du discours, l’assemblée, sans se lasser, s’est à nouveau levée pour applaudir. Une rencontre pleine d'émotion Sept prisonniers se sont alors succédé pour poser des questions au pape, qui y a répondu spontanément, sans lire de texte. Parmi eux, Feligo a exprimé sa souffrance au pape : « On parle trop peu de nous, ou bien de façon féroce ». « Nous devons supporter qu’on parle de nous de façon féroce » a répondu Benoît XVI, ajoutant, non sans humour : « certains parlent même du pape de façon féroce », mais il faut « aller de l’avant ». Gianni, le cinquième prisonnier à prendre la parole, n’a pas baisé les mains du pape comme les précédents, mais l’a embrassé spontanément sur les deux joues ! Le sixième, africain, Nwaihim, a rappelé au pape son voyage au Bénin : « Vous avez vu la foi de cette nation » mais aussi « sa souffrance ». Benoît XVI a fait remarquer qu’en Afrique il y a « plus de joie et d’allégresse » que dans les pays riches où les gens sont « tous préoccupés ». A la fin de la réponse de Benoît XVI, de grosses larmes coulaient sur le visage de Nwaihim. Le septième, Stefano, a lu une prière composée en prison sur des accords de harpe. Les détenus et le pape ont ensuite prié ensemble le Notre Père avant la bénédiction papale. Sur fond de chant, environ 25 personnes se sont avancées vers le pape pour le saluer et lui offrir des présents : un tableau représentant les barreaux de la prison entre lesquels se glisse la colombe de l’Eglise, de l’huile d’olive, et même un strudel (une spécialité pâtissière… allemande), en hommage aux origines du pape, tous confectionnés par les prisonniers. Lorsque le moment du départ est venu, tous se sont levés pour applaudir à nouveau. Tout le long de l’allée, le pape a été arrêté par les centaines de mains qui se tendaient vers lui. Il donnait sa main, saluait, souriait, écoutait quelques mots, repartait, dans une disponibilité totale. Des femmes pleuraient d’émotion sur son .passage. La joie venait transfigurer leurs visages marqués par les épreuves. Lorsque Benoît XVI est ressorti, en fin de matinée, tous les détenus l’attendaient dehors pour un dernier salut. Le pape leur a adressé un ultime salut : « Joyeux Noël ! » au micro dans la cour, sous les ovations, et les hourrahs qui ne s’arrêtaient pas…

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