L'espérance en ce début d'année
L’Épiphanie
Pour l’Épiphanie, le 6 janvier, Benoît XVI a ordonné dans la basilique Saint Pierre deux nouveaux évêques, ce qui a eu pour conséquence de le mettre un tout petit peu en retard pour l’Angélus du jour. Il en a demandé humblement pardon… En dehors de ce petit événement dans son message il a rappelé que la « fête de l’Epiphanie est une fête très ancienne, qui a ses origines dans l’Orient chrétien et qui met en relief le mystère de la manifestation de Jésus Christ à tous les peuples ». Le Pape ensuite rappelle que « toute la période de Noël et de l’Epiphanie est caractérisée par le thème de la lumière, lié aussi au fait que, dans l’hémisphère Nord, après le solstice d’hiver, le jour recommence à s’allonger par rapport à la nuit. » Cette lumière n’est autre que Jésus le « Verbe fait chair », oui ! Vraiment ! « Jésus est le soleil apparu à l’horizon de l’humanité pour éclairer l’existence personnelle de chacun de nous, et pour nous conduire tous ensemble vers le but de notre pèlerinage où nous vivrons pour toujours en pleine communion avec Dieu et entre nous. » Enfin, Benoît XVI a mentionné que c’était la mission de L’Église que de donner cette lumière puisque « le monde et toutes ses ressources, n’est pas en mesure de donner à l’humanité la lumière qui oriente son chemin. Nous le constatons aussi de nos jours : la civilisation occidentale semble avoir perdu l’orientation, elle navigue à vue. Mais l’Eglise, grâce à la Parole de Dieu, voit à travers ces brouillards. Elle offre la lumière de l’Evangile à tous les hommes de bonne volonté, quelle que soit leur nation ou culture. » Soyons donc de joyeux témoin de la « Lumière » de L’Évangile pour faire aimer Jésus dans notre monde.
L’unité des chrétiens
Le mercredi 18 janvier, Benoît XVI a centré son audience sur la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens. Cette initiative œcuménique a été instituée en 1908 par un anglican converti au catholicisme. « Ce rendez-vous spirituel annuel, dit le Pape, fait grandir la conscience que l’Unité vers laquelle nous tendons ne pourra être obtenue par nos seuls efforts, mais sera surtout un don reçu d’en haut, et à demander toujours. » Cette unité, continue le Pape est un grand don qu’il faut demander à Dieu dans la prière, qui demeure la voie fondamentale et première pour parvenir à la pleine communion. Le Pape poursuit en disant : « Cette année, le thème de la Semaine est : « Tous nous serons transformés par la victoire de Jésus Christ, notre Seigneur ». Cette victoire ne passe ni par le pouvoir ni par la puissance. Elle est celle de l’amour, de l’entraide et du service mutuels. Nous pouvons donc devenir victorieux seulement si nous nous laissons transformer par Dieu en convertissant notre vie. Chers amis, ayons conscience que le manque d’unité est un obstacle à l’annonce de l’Evangile ! L’unité pour laquelle nous prions demande que nous renforcions notre foi en Dieu, qui nous a parlé et s’est fait l’un de nous en Jésus. En vivant plus profondément avec le Christ, nous pourrons témoigner de lui autour de nous et faire grandir la communion dans la vérité et dans la charité. » A la suite de notre Saint Père et à son invitation, soyons des semeurs d’unité là où nous sommes « pour que l’amour du Christ puisse porter à tous la paix et la joie. »
Vœux du Pape au corps diplomatique
Le lundi 9 janvier, Benoît XVI a rencontré tous les membres du Corps diplomatique pour leur présenter les traditionnels vœux de Noël. Extraits de cet important discours : Cette rencontre annuelle permet au Pape de retracer tout les événements de L’Église écoulés durant l’année 2011, et notamment ses différents voyages, à Madrid pour les JMJ, en Allemagne, au Bénin et à Assise. Le Pape profite de ce discours pour parler aussi des événements qui auront lieu cette année et notamment du lancement de l’année de la foi à l’occasion du cinquantième anniversaire du concile Vatican II et de l’institution du nouveau Conseil pontifical pour la Nouvelle Évangélisation. Benoît XVI a rappelé que le monde « actuel est malheureusement marqué par un profond malaise et les diverses crises : économiques, politiques et sociales, en sont une expression dramatique… et que les effets de l’actuel moment d’incertitude touchent particulièrement les jeunes. » Dans la suite de son discours le Pape a repris le thème de son message annuel pour la célébration de la journée mondiale de la paix, intitulé « Éduquer les jeunes à la justice et à la paix ». Il nous a dit que « L’éducation est un thème crucial pour toutes les générations, puisque d’elle dépend aussi bien le sain développement de chaque personne que l’avenir de toute la société. C’est pourquoi elle représente une tâche de première importance en un temps difficile et délicat. Outre un objectif clair, comme est celui de conduire les jeunes à une connaissance pleine de la réalité et donc de la vérité, l’éducation a besoin de lieux. Parmi ceux-ci figure en premier la famille, fondée sur le mariage d’un homme avec une femme. Il ne s’agit pas d’une simple convention sociale, mais bien de la cellule fondamentale de toute société. Par conséquent, les politiques qui portent atteinte à la famille menacent la dignité humaine et l’avenir même de l’humanité. Le cadre familial est fondamental dans le parcours éducatif et pour le développement même des individus et des États ; en conséquence il faut des politiques qui le valorisent et qui aident à la cohésion sociale et au dialogue. C’est dans la famille que l’on s’ouvre au monde et à la vie» Le Pape poursuit en disant que « Plus généralement, en regardant surtout le monde occidental, je suis convaincu que s’opposent à l’éducation des jeunes et par conséquent à l’avenir de l’humanité, les mesures législatives qui non seulement permettent, mais parfois même favorisent l’avortement, pour des motifs de convenance ou des raisons médicales discutables. » Enfin le Saint Père a précisé « qu’une œuvre éducative efficace requiert également le respect de la liberté religieuse » et « qu’une éducation correctement comprise ne peut que favoriser le respect de la création. »