En Chine, les élèves sont soumis à un rythme scolaire incroyable : près de 80 heures hebdomadaires de présence à l’école. Communisme oblige, la journée commence avec le lever à  5h30 suivi d’exercices physiques et du salut des jeunesses communistes.   Vient ensuite une journée de travail ou chacun s’échine à avoir les meilleurs notes tant la concurrence est importante dans ce pays ou l’accès à l’enseignement supérieur est réservé à une élite. De ce cadre d’étude peu idyllique, les élèves ne sortiront pas sans avoir reçu des cours de patriotisme dans lesquels est distillée la doctrine communiste. Au Japon, après avoir préalablement quitté leurs chaussures, les élèves commencent leurs cours en s’inclinant devant leurs professeurs, signe de respect et de soumission envers l’autorité. Soumis à de très fortes pressions pour réussir leurs examens d’entrée dans l’une des meilleures universités du pays, les jeunes japonais, dès le primaire, parfois même dès la maternelle, suivent des cours supplémentaires dans des "Jukus" après leur journée d’école.  De ce fait, dès l'âge de 11 ans, parfois plus jeunes, les enfants rentrent souvent chez eux vers 22h ou 23h. Pour susciter une émulation dès le plus jeune âge, certaines maternelles recrutent même sur concours… En Finlande, très éloignée du modèle chinois ou japonais, l’éducation se fait tout en douceur. Durant le primaire, les enfants vont à l’école quatre heures par jour, dont une heure de récréation ! Les cours de 45 minutes sont entrecoupés de récréation de 15 minutes afin de favoriser l’attention et la concentration des élèves. Pour éviter à tout prix les redoublements, les enseignants finlandais n’hésitent pas à rester après les cours (ou commencer plus tôt) pour revoir les leçons avec les plus faibles.